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12 décembre 2015 6 12 /12 /décembre /2015 17:58

Deuxième série d'articles dédiée cette fois à la commune de THURY-EN-VALOIS que nous devons à Mme Colette KEMPENEERS. Il s'agit de différents sujets d'Histoire et de Patrimoine tels que la vie d'autrefois, les lavoirs, les puits, l'église, la chapelle et les jeux traditionnels, bref tout un petit patrimoine fragile à conserver ou à faire revivre.

Un grand merci à Mme Kempeneers.

L'Equipe AEC

ET SI ON PARLAIT DE THURY…

Dans leurs petites maisons au confort très sommaire, comment se déroulait la vie de tous les jours de nos anciens, au début des années 50. C’est ce que je vais essayer de vous conter aujourd’hui.

A cette époque, notre village comptait environ 300 habitants. Pratiquement tous les hommes travaillaient à la ferme. Il y en avait trois et chacune avait ses charretiers, ses bouviers, son berger et son vacher. Le travail se faisait au rythme des saisons et les machines agricoles de ce temps là s’appelaient : charrues, déchaumeuses, herses, rouleaux, faucheuses etc.

Le personnel était nombreux. On travaillait dur et longtemps, à partir de 14 ans pour la plupart et 6 jours sur 7. Quelques familles polonaises, arrivées avant la guerre, fournissaient également une main d’œuvre courageuse. Quant aux femmes, une fois les enfants scolarisés, beaucoup d’entre elles participaient aussi aux travaux des champs. A la moisson, ce sont elles qui effectuaient le ramassage des bottes de blé coupé par la faucheuse – lieuse. Elles les disposaient debout par petits tas pour les faire sécher. Ensuite les hommes se chargeaient de les placer l’une sur l’autre pour former une grosse meule et plus tard de les charrier jusqu’à la grange où la batteuse prenait le relais.

A la saison des betteraves, on retrouvait les femmes, courbées dans les champs, à manier une binette, d’abord pour les démarier puis pour maintenir le sol propre entre chaque racine. Et quand arrivait l’arrachage, on les revoyait, dans la brume du petit matin, avec entre les mains une fourche à deux longues dents qu’elles utilisaient avec dextérité. Tous ces travaux saisonniers étaient très pénibles et payés souvent à la tache.

D’autres femmes étaient employées à la ferme : pour le ménage, la cuisine ou la garde des enfants. Outre la boulangerie et la boucherie, Thury comptait aussi bon nombre d’artisans. Il y avait le maréchal-ferrant, le charron, le menuisier, le peintre, le bourrelier, le forgeron, le mécanicien agricole et vélo… (excusez-moi si j’en oublie !). La journée de travail terminée, tout ce petit monde se retrouvait dans l’un des quatre cafés – épiceries du village. On y buvait un « canon » ou une « chopine » entre copains ou l’hiver « une petite goutte » pour se réchauffer. De temps en temps, une épouse quelque peu contrariée de ne pas voir rentrer son « homme » venait le chercher et l’ambiance du bistrot se réchauffait de quelques éclats de voix ! On y jouait aux cartes ou aux fléchettes, mais la véritable institution c’était la fête communale.

Elle se déroulait le premier dimanche de juillet. Chaque famille recevait parents et amis le midi. Le repas était amélioré par rapport à l’ordinaire avec les incontournables tartes maison au dessert. Au milieu de l’après midi, la quasi-totalité de la population convergeait vers la place où étaient installés les manèges et les baraques foraines. Les adultes pouvaient profiter des balançoires : sorte de petites barques où l’un en face de l’autre, on se lançait le plus haut possible en riant aux éclats.

Il y avait les « pousse-pousse » : sièges accrochés au toit du manège par des filins et qui tourbillonnaient dans les airs sous les cris d’effroi des utilisateurs. Et puis pour les plus petits, on retrouvait le traditionnel manège de chevaux de bois, rutilant de couleurs et de musique.

Le soir, le bal se déroulait sous une grande tente de toile et jeunes ou moins jeunes oubliaient les fatigues de la semaine écoulée, au rythme des valses, javas, tangos et des airs à la mode. Le lundi était chômé et tout le monde profitait à nouveau des manèges. Le soir, il y avait encore bal mais il se terminait moins tard parce que le lendemain, il fallait se lever tôt pour aller au boulot.

Et comme à la belle saison tous les villages aux alentours organisaient aussi leur fête, on voyait presque tous les dimanches des groupes de jeunes gens partir à pied ou à bicyclette ; avec pour les garçons l’espoir d’obtenir un premier baiser de la jeune fille qu’ils convoitaient.

Pour le 14 juillet, l’après- midi, on s’amusait avec toutes sortes de jeux. Les hommes (ou les femmes) faisaient un concours de tir à la corde ou de course en sac. Je me souviens aussi de tartines de confiture, accrochées à une corde tendue entre deux arbres, que chaque participant devait avaler le plus rapidement possible mais les yeux bandés et les mains derrière le dos, ce qui compliquait la tâche ! le soir, c’était le défilé des lampions précédé de la fanfare formée par les pompiers de Thury. Puis à la nuit tombée, le feu d’artifice était tiré devant la mairie.

Force est de constater que, si les moments de loisirs étaient comptés, c’était surtout les hommes qui en profitaient pleinement. Les familles étaient nombreuses et bien des femmes devaient, en plus du repas dominical, faire un peu de lessive ou de repassage le dimanche. Leur seule sortie était souvent d’aller au cimetière sur la tombe des proches ou quelquefois au cinéma, quand une séance était organisée dans un des cafés.

Et les soirées me direz-vous ? En 1950, dès la dernière bouchée avalée, toute la famille ne se retrouvait pas devant le poste de télé puisqu’il n’y en avait pas ! Mais un imposant poste de radio, appelé TSF, trônait dans la pièce principale et on suivait religieusement les aventures de la « famille Duraton » ainsi que celles de nos deux compères de « sur le banc ». Lorsque la température était clémente, chacun s’asseyait devant sa porte et on entamait d’interminables discussions avec les voisins.

Plus d’un demi-siècle plus tard, tout a profondément évolué. Les ouvriers de la ferme ont été remplacés par d’imposantes machines. La mobylette puis la voiture ont permis de s’affranchir des kilomètres. La télévision a rendu les gens plus casaniers et les nombreux cafés de Thury, dont le rôle social était d’être un lieu de rendez-vous, ont fermé les uns après les autres.

La vie était-elle plus agréable en 1950 qu’elle ne l’est aujourd’hui ? Sur cette épineuse question, chacun a un avis bien tranché et c’est la raison pour laquelle je me garderai bien de donner ma réponse !

Colette KEMPENEERS

Conseillère Municipale

LES LAVOIRS

Continuons notre promenade dans le Thury « d’hier » et intéressons nous aujourd’hui aux lavoirs.

Sur notre commune, il y en avait trois dont deux sur les différentes mares. Sur chacune, une petite construction en tôles, pans de bois et planches avait été construite pour permettre aux femmes du village de venir faire leur lessive au bord de l’eau. Un emplacement en pierres inclinées était aménagé pour qu’elles puisent laver le linge, souvent en se servant d’une planche et d’une brosse de chiendent.

Les trois cartes postales anciennes ci-contre nous montrent ces trois lavoirs : la 1ère, celui de la mare de la rue de Crépy. La 2ème, celui de la mare, aujourd’hui disparue pour faire place aux constructions, qui se trouvait au bout de la grand’rue et la 3ème nous offre cette jolie vue du lavoir situé au bord du chemin des vaches (route de Boullarre actuelle). C’est là, au lavoir communal, bâti sur une source près de la Grivette, que se rendaient la plupart des lavandières.

Les lavoirs étaient fréquentés régulièrement pour les petites lessives mais en général, 2 fois par an, au printemps ou à l’automne pour les grandes lessives (les draps).

Avec sa brouette, se rendre au lavoir était une réelle équipée ! Agenouillée dans sa boite en bois, rembourrée de paille de seigle et appelée « barrot », la position de la lavandière était fatigante pour le dos, les genoux et la nuque. Elle jetait le linge dans l’eau, le tordait en le pliant plusieurs fois, les mains gelées, engourdies par le froid à la mauvaise saison, le tapait avec un battoir en bois afin de l’essorer le plus possible. La lessive terminée, elle prenait le chemin du retour, la brouette pleine de linge propre mais alourdie par le poids de l’eau.

C’est à la fin du XVIIIème siècle que les premiers lavoirs furent construits en France, ceci pour enrayer certaines épidémies et dans un besoin croissant d’hygiène.

Les lavoirs ont eu une importante fonction sociale. Ils constituaient un des rares lieux dans lesquels les femmes pouvaient se réunir. Cette activité de nettoyage du linge était très difficile physiquement, aussi le fait de la pratiquer de façon collective la rendait plus facilement supportable. Les lavandières pouvaient discuter entre elles, plaisanter, chanter et même des conflits surgissaient parfois !

Aujourd’hui, dans notre village, tous les lavoirs ont disparu. Cependant, près des anciennes cressonnières du bas de Grivette, dans un bâtiment situé sur un terrain privé, on découvre un bassin rectangulaire, alimenté par une source, avec tout ce qui rappelle les lavoirs d’antan… Le fond pavé, l’entourage en pierre, une eau limpide, les grosses poutres qui soutiennent la toiture… Espérons que ce lieu préservé résistera au temps qui passe !

Revenons à Thury où, à la construction du château d’eau en 1932, un local jouxtant celui-ci fût aménagé afin de permettre aux habitantes de profiter d’une cuve en béton, possédant 2 bacs : un pour le lavage, un pour le rinçage. C’est le garde champêtre qui était chargé de renouveler l’eau toutes les semaines.

En France, les lavoirs furent abandonnés petit à petit pour laisser place, dans les années 1950 – 1960, à la machine à laver. Ils évoquent le souvenir d’une époque révolue et nous rappellent le dur labeur de nos grand-mères, ces femmes qui travaillaient souvent dans les champs et avaient de grandes familles… Rendons leur hommage.

Merci à Denise RENARD et Jacqueline BIER ainsi qu’à Marc CHÉRON pour leur fructueuse collaboration.

Colette KEMPENEERS

Conseillère Municipale

LES PUITS

Aujourd’hui prenons la route des puits, autres symboles de notre petit patrimoine rural.

L’eau n’a pas toujours coulé du robinet et bien souvent les habitations s’élevaient aux endroits où elle était présente. Il fallait un point d’eau pour subvenir aux besoins de la vie quotidienne.

Mais pourquoi un puits à cet endroit là et comment était-il construit ?

Tout d’abord le sourcier, à l’aide de ses baguettes de coudrier, trouvait le point propice. Le puisatier creusait alors un trou vertical jusqu’à la nappe d’eau, alimentée par une source et les pluies. Il piochait au fond du trou, rassemblait la terre dans un seau qui était remonté à la surface par son équipier, à l’aide d’une corde. La largeur du puits devait donc être assez importante pour que l’homme puisse y travailler. Ensuite, il fallait bâtir la gaine du puits entre le niveau de l’eau et la margelle avec des pierres, elles aussi descendues avec un seau ou une corde pour les plus grosse ! la profondeur creusée et maçonnée était en général entre 10 et 20 mètres.

Mais parlons de nos puits :

Dans notre village, on en comptait six. Les deux cartes postales ci-dessous nous montrent celui qui se trouvait au coin de la rue de l’église et de la grande rue ainsi que celui de l’angle des rues de La Villeneuve et de la mare noire. Une partie de ce dernier a été conservée et le socle de briques accueille quelques plantes.

Dans la rue de Crépy, au coin de la ruelle d’Ivors, un autre puit alimentait les habitants de ce quartier. De l’autre côté de Thury, vers le bout de la grande rue, un peu avant l’allée Bernard Margottet, on peut deviner, bien sûr avec de l’imagination, la dalle du puits qui servait de point d’eau dans ce coin du village.

De nos jours, tous ces puits ont disparu du paysage. Heureusement, il nous reste celui de la mairie que vous pouvez admirer ci-contre.

Les puits dont je viens de vous parler étaient d’une architecture identique à celui-ci. Ils sont particulièrement typiques, avec une construction en briques, de forme rectangulaire et un toit pyramidal en ardoises ou en tuiles plates. Une porte de bois ou de fer en ferme l’accès. A l’intérieur, on trouve une poulie sur laquelle une longue chaîne se roule et se déroule. On y accrochait le seau qui descendait jusqu’à l’eau et on le remontait en prenant soin d’attacher la chaîne à un crochet, fixé à la maçonnerie afin qu’il ne se renverse pas. La margelle de pierre permettait de le poser avant, très souvent, d’en replonger un autre.

Et le sixième ! c’était le plus original, totalement différent des autres. On l’appelait le « puits marin ». il se trouvait dans l’allée nommée ruelle des charretiers, maintenant en cul de sac, qui part de la rue de l’église et longe la propriété de la grande maison blanche. La maçonnerie de pierres était surmontée d’une carcasse en tôle de forme cylindrique. A l’avant, une porte également en tôle ou en fer le protégeait. Ce puits avait la réputation d’avoir la meilleure eau de Thury et elle était même potable disaient les anciens.

Quant aux puits privés, celui existant en bordure de la propriété de M. Margottet, grande rue, est le plus connu. Il devait également y en avoir un dans chaque ferme ainsi qu’à Collinance.

Tous ces puits rythmaient la vie de nos villages. Imaginez-vous le va-et-vient des hommes et surtout des femmes avec leurs seaux remplis et portés à bout de bras ! car il en fallait de l’eau pour la toilette personnelle et celle des enfants, pour faire le ménage et la cuisine, pour donner à boire aux animaux du poulailler etc… Tout ce qui, maintenant, semble si facile en ouvrant le robinet !

L’eau est en danger, la voici en diminution, polluée, chère à distribuer. Elle souffre de notre négligence. Préservons-là !

Merci à Denise RENARD pour ses souvenirs si précieux.

Colette KEMPENEERS

Conseillère Municipale

ET SI ON PARLAIT DE THURY…

Savez-vous que dans l’avenue du Château, niché au milieu des mauvaises herbes, notre village possède un terrain de jeu de boules, non pas de pétanques mais de « boules de FORT ».

C’est dans les années 65/70, sous le mandat de M. Gérard HEURLIER, que, sur la demande de quelques administrés, ce terrain fut aménagé sur l’emplacement de l’ancien jeu d’arc. Son originalité vient qu’il se présente en forme de gouttière, donc en creux. Il est en terre battue, mélangée avec du sable et roulé. Les bords sont relevés de 30 à 40 cm. A Thury, il mesure environ 15 m de long sur 6 m de large.

Intéressons nous maintenant aux boules :

Elles sont en bois, cerclées de fer sur le tiers de leur largeur et possèdent un côté « faible » et un côté « fort » d’où le nom du jeu. Elles ne sont pas rondes mais légèrement aplaties et leur poids varie de 1 kg 200 à 1 kg 700 avec un diamètre de 9 à 11 cm.

Le but du jeu est d’approcher le plus près d’un cochonnet qui se présentent sous la forme d’une petite boule en bois et ferrée tout autour. Vous me direz « ça, c’est comme à la pétanque » mais imaginez-vous le parcours de la boule pour retrouver le cochonnet dans ce terrain en cuvette ! (car le jeu consiste à utiliser les côtés relevés de la piste pour amener la boule vers le centre). De plus, le port de chaussons ou de chaussures plates était recommandé pour ne pas détériorer le terrain !

A Thury, dans ces années là, il y avait 20 à 30 joueurs. C’était le lieu de rencontre des jeunes et des anciens 2 ou 3 fois par semaine. La petite buvette permettait d’accueillir tout ce petit monde en fin de parties. Malheureusement, avec le temps qui passe et notre rythme de vie actuel, le jeu s’est arrêté dans les années 90 et le terrain est en friche.

Et si je vous disais que, d’après internet, la boule de fort est classée jeu patrimonial « ligérien » (du Val de Loire) par le Ministère de la culture et se pratique toujours dans cette région de France. Un centre historique, nommé PICRABOULE, va même s’ouvrir à Lerné en Indre et Loire et le grand public va enfin découvrir ce jeu unique au monde.

Chez nous, souvenons-nous de cette belle époque. Merci à Bernard et Maurice MARGOTTET, à Monsieur DELORME, Eugène COSSIN et Pierrot GILLES ainsi qu’à tous ceux que je n’ai pas nommés et qui faisaient de cet endroit un lieu de convivialité et de retrouvailles.

Merci également à Victoria et Jacky MARGOTTET et à Michel LEGROS pour leurs précieux renseignements.

Bonnes vacances à tous

Colette KEMPENEERS

ET SI ON PARLAIT DE THURY…

DU PATRIMOINE DE NOTRE VILLAGE: L'EGLISE ET LA CHAPELLE

Intéressons nous aujourd’hui à notre église, placée sous le vocable de Saint Martin. L’édifice serait de la fin du 15ème – début du 16ème siècle. La façade est peu régulière et la porte est en arc surbaissé, orné de moulures. Le clocher est remarquable par ses doubles contreforts et par son escalier enfermé dans une tourelle cylindrique à toit conique. A l’intérieur, vous admirerez le bel autel de marbre, des reliques, des tableaux, des pierres murales et pierres tombales de la famille HERICART de THURY. Voyons également le lutrin en bois daté de 1795 représentant un aigle aux ailes déployées tenant le globe entre ses serres.

Jacques Louis Sébastien HERICART arrive à Thury en 1724 et dans les registres paroissiaux, il signe « HERICART de THURY ». Pendant tout le 19ème siècle, les membres de cette famille seront maire ou conseiller municipal puis, vers 1885, après des revers de fortune, la famille quitte Thury en Valois.

Voyons maintenant la chapelle :

En 1847, un nouvel emplacement du cimetière est décidé. Le Vicomte HERICART de THURY fait alors ériger la chapelle actuelle (vers 1885-1860) par l’architecte Martin GARNAUD, architecte renommé, grand prix de Rome. Les murs sont en belles pierres de taille, le plafond est en bois en forme de bateau renversé (en « carène de bateau »), les chaînes entourant la chapelle sont remarquables. La crypte renfermait 5 caveaux, membres de la famille HERICART, inhumés de 1860 à 1887.

Et puis, 150 ans ont passé !! Vous avez certainement remarqué les grands étais de bois qui soutiennent la façade arrière de la chapelle. Malheureusement, le temps a fait son œuvre. Le conseil municipal a demandé une subvention de 12 995.98 € HT au Conseil Général pour couvrir les travaux nécessaires en urgence sur cette façade. Mais toute la chapelle doit être rénovée !!

J’espère de tout cœur que cette subvention nous sera accordée rapidement. Cependant, j’ai tenu à vous signaler par cet article, en plus de l’importance de ces monuments pour notre patrimoine, les dangers qui les menacent (fuites du toit de l’église, pierres de la façade qui s’effritent et font disparaître les moulures, murs de la chapelle qui s’effondrent etc.…).

Les amoureux des « vieilles pierres » ne peuvent être insensibles à ces dégradations dues au temps qui passe. Notre église et notre chapelle ne sont pas classées au patrimoine des monuments historiques et, de ce fait, nous ne pouvons bénéficier de subventions supplémentaires. Mais devons-nous baisser les bras et ne pas se battre pour que notre village conserve son patrimoine culturel. Nous n’avons plus de puits, plus de lavoir et peut-être bientôt, plus de chapelle…

J’attends vos réactions, vos commentaires, vos idées et suggestions et je souhaite trouver avec vous les solutions les meilleures pour la sauvegarde de ces deux monuments.

Colette KEMPENEERS

Conseillère Municipale

Boite aux lettres : 1 rue de l’abattoir 60 890 Thury en Valois Tél. : 03.44.87.43.37

Merci à Denise RENARD et à Didier PROFFIT pour leurs renseignements et documentations

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