La séance de ce vendredi 20 Avril au lavoir a été particulièrement chaude avec des températures estivales. Elle a été marquée par la visite surprise d'un groupe d'anciens élèves de l'AEC de la génération 2014-2015. Une visite très appréciée qui témoigne de la fidélité de nos anciens élèves.
Le chantier a encore progressé et désormais le lavoir est quasiment dégagé dans sa totalité.
L'Equipe AEC
Une initiative remarquable similaire:
Article du Parisien du 6 Juillet 2018:
"Les élèves de CM1 et CM2 ont aidé à restaurer un puits, vestige d’un camp d’aviation durant la Première Guerre mondiale.
En cette année de commémoration du centenaire de l’Armistice, de nombreux écoliers ont planché sur la Première Guerre mondiale. Mais ils sont moins nombreux à avoir appréhendé la question de façon aussi concrète et locale que la classe de CM1-CM2 de l’école de Thiers-sur-Thève.
Avec le concours du club Chanterelle et l’aval de l’ONF, les enfants ont contribué à la restauration d’un puits en pleine forêt. Et pas n’importe quel puits, puisqu’il s’agit de l’ultime vestige d’un terrain d’aviation militaire créé de toutes pièces par l’armée française en 1915.
Un lieu d’entraînement au tir
« L’aviation était devenue une véritable arme de combat et les pilotes français venaient à Thiers pour s’entraîner au tir, explique Pierre Boufflet, du club Chanterelle, un passionné d’histoire. Nous en avons une description très détaillée grâce à Désiré Létolle, un habitant de la commune qui avait 9 ans à l’époque mais qui a consigné ses souvenirs de façon très précise de cet aérodrome. »
Des documents qu’il aura fallu pister dans toute la France, spécialement à Thiers, dans le Puy-de-Dôme, où avaient été transportées les archives de Thiers-sur-Thève. La bourgade de l’Oise s’appelait juste Thiers avant 1936, raison pour laquelle les documents antérieurs ont été acheminés par erreur en Auvergne.
« Jamais on n’aurait pensé qu’il y avait des avions à cet endroit »
Un siècle plus tard, les détails fournis par l’écolier Désiré-Létolle permettent aux enfants d’aujourd’hui de mieux comprendre l’organisation de cet aérodrome, dont seul subsiste ce puits, et quelques pierres aux alentours, au beau milieu de la forêt d’Ermenonville. « On a aidé pour reconstruire le puits, mais jamais on n’aurait pensé qu’il y avait des avions à cet endroit », racontent Elsa et Emile, deux des écoliers-maçons.
« C’était une installation très importante, qui a accueilli jusqu’à 20 escadrilles, soit environ 700 personnes, alors que le village, à l’époque, ne comptait que 234 habitants », appuie Pierre Boufflet. De cette histoire méconnue de Thiers et de cette collaboration intergénérationnelle sera tirée une exposition en octobre prochain."
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Félicitations aux enfants et aux encadrants pour ce travail de mémoire dans lequel l'AEC se reconnaît pleinement.
L'Equipe AEC