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6 avril 2021 2 06 /04 /avril /2021 10:06
Cheyenne, ancienne élève de l’AEC nous présente son premier roman : « Nouvelle Ere »
Cheyenne, ancienne élève de l’AEC nous présente son premier roman : « Nouvelle Ere »

C’est avec fierté que nous accueillons ce jeudi 25 mars, Cheyenne Ionescu au collège pour la présentation de son premier livre intitulé « Nouvelle ère » auprès du groupe d’élèves du Défi Lecture. Un retour sur les lieux mêmes où Cheyenne fut, il y a peu d’années, collégienne.

Le Défi Lecture : -Cheyenne, peux-tu te présenter aux élèves ?

-Cheyenne : Je m’appelle Cheyenne IONESCU, je suis ancienne élève du collège Marcel Pagnol où j’ai participé au club Lecture, ainsi qu’à l’AEC « Archéo-Blockhaus », puis j’ai fait une filière scientifique au lycée Jean Monnet de Crépy, où j’ai eu mon Bac S. Ensuite, j’ai fait une école de Psychologie à Amiens et une fois mes études finies, je me suis dirigée vers l’Animation. Je suis originaire de Bouillancy.

D.L. : Quel est ton objectif ?

C. : Justement, pouvoir écrire de petites histoires que je puisse animer moi-même, ou travailler sur des projets d’autres personnes, des animations destinées aux adultes comme aux enfants.

D.L. : Ton livre, dont tu vas nous parler, sera-t-il par la suite animé ?

C. : Depuis mes années-collège, j’écris des histoires que désormais je reprends et adapte avec l’objectif d’en tirer des animations. D’ailleurs, je réalise d’ores et déjà des vidéos, je double des personnages que j’écris, par exemple des petits lapins pour un autre public.

D.L : Parlons du livre. Quelle est la genèse de ce roman ?

C : C’est parti d’une idée, de quelques lignes puis d’un paragraphe. Et puis un jour, je suis retombée dessus des années plus tard et j’ai eu l’idée de continuer le récit, de lui donner un sens et toute une histoire derrière. Puis, lorsque j’étais en Psycho à l’université, ça m’a donné l’idée de développer l’aspect psychologique des personnages et des thématiques scientifiques car j’adore Jules Verne, un auteur passionné par la science. Ainsi, je voulais découvrir divers univers, aussi bien en Médecine ou  en Psychologie.

D.L. : Concrètement, comment s’est déroulée la création de ton livre ?

C : J’ai commencé à l’écrire lors de ma 2ème année de Psycho. J’ai mis deux ans pour l’écrire. Il fait 160 pages. Puis, j’ai essayé de le publier et des maisons d’édition ont accepté, mais je n’en avais pas les moyens financiers. Du coup, j’ai décidé d’opter pour l’autoédition. Heureusement, de nombreuses personnes m’ont aidé pour la correction du livre, dont une qui m’a encouragé. Ensuite, j’ai longtemps cherché un imprimeur et j’ai trouvé une plate-forme d’édition libre. Malheureusement, beaucoup de personnes voulaient un exemplaire papier. J’ai fini par trouver un imprimeur dans mes prix et j’en ai sorti 50. C’est un investissement financier, mais ça valait le coup pour me faire connaître et réaliser d’autres projets, comme mes vidéos et mes doublages qui nécessitent du matériel. Pour pouvoir le vendre, j’ai fait pas mal de boutiques et j’ai essuyé de nombreux refus du fait de l’autoédition et, enfin, j’ai trouvé à le distribuer au Plessis-Belleville.

D.L. : Quel est le sujet de ton roman ?

C : C’est l’histoire d’une scientifique, Katie, qui va chercher un remède pour soigner des gens atteints d’une maladie qui se propage au sein d’une sphère et ce, après une guerre qui a réduit à néant le monde dans lequel il ne reste que très peu de survivants. Ce sont ces survivants qui ont décidé de construire cette sphère. Kathy tombe sur des dossiers qu’elle n’aurait pas dû voir et va être envoyée sur une île hors de la sphère où elle rencontre d’autres personnes comme elle, envoyées là pour mourir, une sorte de prison. Elle va essayer de comprendre pourquoi ils sont là, pourquoi elle est là. Elle y découvre des pratiques cannibales à la suite d’une mutation génétique. C’est un livre qui veut montrer la nature humaine, l’atrocité des guerres, mais aussi l’importance de l’Homme et de la Nature. Je voulais montrer que les guerres, la destruction de la nature par l’Homme le fait courir à sa perte. Ce thème me tenait à cœur.

D.L. : C’est quand même un constat pessimiste sur la nature humaine, non ?

C : Cela dépend des personnages, ils ont des visions du monde différentes. Je voulais montrer que l’Humanité est capable de beaucoup si elle est solidaire. Il y a aussi de l’optimisme. Et du coup un message d’entraide.

D.L. : Les événements actuels marqués par la pandémie de la Covid-19 t’ont-ils inspiré ? Ou ton livre est une prémonition ?

C : Non, pas du tout, j’avais fini de l’écrire lorsque la Covid-19 est apparue. D’ailleurs, de nombreuses personnes m’ont alors posé la question.

D.L. On y pense forcément. Tu parles de « Nouvelle ère », lorsqu’on évoque un monde ancien et un monde nouveau. Par ailleurs, les thèmes que tu abordes sont ceux d’aujourd’hui, non ? La guerre, la pollution, réchauffement climatique etc...

C : Pour ce qui est de la pandémie, c’est le fruit du hasard, mais les thèmes que j’aborde sont contemporains. De plus, je reste influencée par la Seconde Guerre Mondiale et la capacité de l’Homme à vouloir toujours faire la guerre.

D.L. : On a l’impression dans ton livre que la science et la nature sont elles aussi porteuses d’optimisme. Le penses-tu ?

C : Oui, bien sûr, mais concernant la science et la technologie, il faut y prêter attention, ne pas en abuser mais les utiliser à bon escient.

D.L. : Pourquoi avoir choisi la dystopie comme genre littéraire ?

C : C’est un genre que j’adore, que je lis. J’aime beaucoup une youtubeuse qui fait des vidéos dystopiques, j’aime son univers. Je n’aime pas montrer que tout est rose.

D.L. : As-tu des références littéraires ou autres ?

C : Littéraires, finalement assez peu, cinématographiques oui, mais je suis assez peu influencée par des œuvres déjà existantes. En revanche, je suis influencée par des atmosphères, des décors futuristes par exemple. J’ai adoré le livre d’Elisabeth LaBan « Sujet : Tragédie ». Au collège, je n’étais pas une grande lectrice, mais c’est une professeure de Français, Mme Rousseau qui, par les livres qu’elle nous donnait à lire, a révélé mon intérêt pour la lecture : Bram Stocker, Jules Verne etc… et l’écriture.

D.L. : Es-tu quelqu’un plutôt optimiste ou plutôt pessimiste ?

C : Ça dépend. Je crois en l’Humanité, mais les individus qui la forment, n’ont pas toujours de bonnes intentions. C’est contrasté.

D.L. : On imagine que tes études t’ont influencé.

C : Oui, en psychologie, l’idée que l’on ne peut réellement soigner les patients m’a choqué, l’idée de la rechute. Ne pas pouvoir soigner, mais juste apporter un mieux-être, ne me suffit pas. Ça n’aide pas à être optimiste !

D.L. : Y aura-t-il une suite à « Nouvelle ère » ?

C : Oui, mais ce n’est qu’à l’état de gestation, ça mûrit. Une rébellion va avoir lieu dans la sphère contre le gouverneur véritable dictateur. On y retrouvera les héros de « Nouvelle ère ». En tout il y aura 4 tomes avec une nouvelle qui s’appellera « Sisyphe » qui reviendra aux origines de ce qui se passe dans « Nouvelle ère ».

Un grand merci à Cheyenne et un grand bravo de la part de toute l'équipe du collège Marcel Pagnol de Betz et en particulier du Défi Lecture et de l'AEC. En attendant la suite...

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