- QUELQUES ELEMENTS DE SON ETAT CIVIL :
D’après son acte de naissances (Archives des Alpes de Haute Provence en ligne) :
Paul (François) JAUBERT est né le 16 mai 1892 à VALENSOLE dans l’arrondissement de Digne, dans les Basses-Alpes (Aujourd’hui Alpes de Haute-Provence 04)
Son père était François Eloïs Jaubert, agriculteur propriétaire à Valensole où toute la famille vit au hameau du Petit Puits.
Sa mère est Thérésine Louise MAUREL, sans profession.
D’après les recensements de 1911, 1921, 1926, 1931 et 1936, Paul a 3 frères :
-Un frère aîné prénommé Angelin et deux frères plus jeunes que lui : Pascal et Jules.
Après la Grande Guerre, Paul épouse Amélie Mayeuline BLANC le 9 octobre 1920 à Allemagne-en-Provence. Ils ont ensemble un petit garçon Léopold n é en 1922 (D’après le recensement de 1926)
Il exerce le métier de cultivateur.
Il décède à Valensole le 17 août 1966 à Valensole à l’âge de 74 ans.
2. LA GRANDE GUERRE DE PAUL (1914-1918)
D’après son fascicule de mobilisation, on apprend que Paul est soldat de 2è classe (simple soldat) de la classe 1912 (il a 20 ans cette année- là, année de son service militaire. Il est probable qu’il ait enchaîné son service militaire avec la guerre). Il est recruté à Digne.
D’après un document de Santé, on sait qu’il appartenait au 163è Régiment d’Infanterie (18è Compagnie) d’abord (1914-1916) puis il est versé au 227è R.I. (d’après le document du service des médailles).
D’après le document de la section spéciale des médailles :
On sait peu de choses sur son itinéraire dans la guerre si ce n’est que ses régiments étaient :
-Pour le 163e R.I. en Alsace en 1914 puis dans les Vosges
-Pour le 227è R.I. à Verdun puis en Orient
a) Blessure
D’après le document de santé, on sait qu’il a été blessé d’un éclat d’obus à la jambe gauche et a été hospitalisé à l’Hôpital-dépôt de convalescents Bayard n°30 à Grenoble où il a été envoyé pour être soigné. Il s’agit d’un établissement pour les séjours de courte durée. Les soldats regagnaient assez rapidement le front, ce qui est semble-t-il son cas. Il y est le 20 janvier 1915. Il y fait des crises d’hyperchlorhydrie avec des vomissements acides. Il est faible et pâle.
b) Récompense
D’après son diplôme de citation, il reçoit une citation à l’ordre du régiment (163e R.I.) pour acte de bravoure (voir texte de la citation) le 26 avril 1916. Était-il à Verdun ?
D’après le document de la section spéciale des médailles, il reçoit l’insigne spécial pour les blessés : le ruban avec étoile émaillée rouge le 12 juin 1917.
D’après sa carte d’Ancien Combattant, il est resté membre de l’Union Fédérale des Combattants mutilés et victimes de guerre (section des Basses-Alpes) jusqu’à la fin de sa vie.
Clara L.L. Elève de l'AEC
Un grand bravo Clara. C'est un très bel hommage rendu à ton arrière grand-père et un excellent travail de conservation du patrimoine familial. Il t'appartient désormais de transmettre le parcours de la famille Jaubert dans la tourmente des deux guerres mondiales.
L'Équipe AEC
3. 20 ANS PLUS TARD, C’EST AU TOUR DE SON FILS LEOPOLD DE FAIRE LA GUERRE (1939-1945)
D’après une lettre de demande de prolongation de permission de la part de Léopold datée de 1945, on apprend que celui-ci est canonnier du C.O.A. 214, 101e batterie en garnison à Bourg-en-Bresse à la caserne Aubry. Il demande à pouvoir bénéficier d’une prolongation de permission pour rentrer aider son père aux travaux des champs en tant que cultivateurs.
Clara L.L. Elève de l'AEC
Un grand bravo Clara. C'est un très bel hommage rendu à ton arrière grand-père et un excellent travail de conservation du patrimoine familial. Il t'appartient désormais de transmettre le parcours de la famille Jaubert dans la tourmente des deux guerres mondiales.
L'Équipe AEC