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28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 17:31

Très belle initiative que celle prise par la Mairie de Crépy et la SHAV d'ajouter en ce jour de commémoration le nom de 4 Crépynois déportés durant la Seconde Guerre Mondiale.

Achille LENOBLE Désiré VACHET René CARPENTIER et Rolande CERF

Ces noms sont desormais à jamais gravés dans la pierre et sont là pour rappeler à tous ce que fut la barbarie des Nazis et celle de leurs complices.Toutes nos félicitations aux organisateurs.

L'Equipe AEC

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18 avril 2016 1 18 /04 /avril /2016 18:47

Aujourd'hui Loïc, élève de 3è a apporté à ses camarades de l'AEC des documents retrouvés dans le grenier d'une mairie d'une commune de l'Aisne. Ces documents datant de 1941 sont intéressants car ils nous replongent dans la période noire du Régime de Vichy et de la Collaboration. En effet, on y comprend le terrible rôle que devaient remplir les élus qui devaient fournir aux autorités préfectorales les renseignements que l'Etat et les autorités d'Occupation leur demandaient. Tâches ingrates, surtout lorsqu'il s'agissait de faire remonter en haut lieu des noms de personnes de confession juive de la commune ou de porter à la connaissance de leur concitoyens par voie d'affichage de terribles éxécutions de Résistants. On imagine (et l'on espère) le cas de conscience posé à certains édiles devant cette problématique et la difficulté d'une telle fonction.

Un grand merci à Loïc

L'Equipe AEC

Circulaire adressé au maire concernant les Juifs exilés d'Allemagne
Circulaire adressé au maire concernant les Juifs exilés d'Allemagne

Circulaire adressé au maire concernant les Juifs exilés d'Allemagne

Avis d'exécution de François Scornet

Avis d'exécution de François Scornet

Avis d'exécution de Robert Deregnecourt (1917-1941) à afficher.

Avis d'exécution de Robert Deregnecourt (1917-1941) à afficher.

Merci à M.James Manning pour le lien: https://www.the-saleroom.com/en-gb/auction-catalogues/reeman-dansie/catalogue-id-srree10093/lot-128a35f6-ec19-4dbb-a0f5-aaa900efb513

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En faisant une petite recherche sur Robert Derégnaucourt, nous avons trouvé sur le site des Archives de la Somme cette terrible photo de son éxécution....http://recherche.archives.somme.fr/ark:/58483/a011327419743Gu3945/1/1

En faisant une petite recherche sur Robert Derégnaucourt, nous avons trouvé sur le site des Archives de la Somme cette terrible photo de son éxécution....http://recherche.archives.somme.fr/ark:/58483/a011327419743Gu3945/1/1

En faisant une petite recherche sur Robert Derégnaucourt, nous avons trouvé sur le site des Archives de la Somme cette terrible photo de son éxécution....

A lire aussi; la rubrique: "Résistants fusillés à la Citadelle d'Amiens" sur le site Picardie 39-45

En ce qui concerne le Breton François Sornet; un article du Télégramme relate son histoire.

L'Equipe AEC

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18 avril 2016 1 18 /04 /avril /2016 18:14

Nous sommes heureux de vous présenter un blog réalisé par les élèves du club d'Anglais de Monsieur Malégeant:

"COLLEGE MARCEL PAGNOL TV"

Vous le retrouverez avec le lien ci-dessous et découvrirez d'autres productions que celle de l'AEC; des reportages sur les voyages organisés , l'histoire du collège et bien d'autres.

Nous félicitons les élèves et leur professeur pour la qualité de ce travail.

L'Equipe AEC

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3 avril 2016 7 03 /04 /avril /2016 17:32

Aujourd'hui, nous vous proposons une interview réalisée en 2013 par l'AEC auprès d'un Ancien de Betz; M.Robert HENIN; bien connu des Bessins. Il nous livre son témoignage sur la Seconde Guerre Mondiale qu'il a vécue presque toute entière à Betz.

Qu'il en soit encore une fois chaleureusement remercié.

L'Equipe AEC

M.Robert HENIN

ENFANT DE BETZ TEMOIN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE

AEC. : M.HENIN ; vous êtes natif de Betz où vous êtes né il y a 85 ans et où vous avez toujours vécu. Vous étiez enfant pendant la guerre. Vous habitiez déjà rue Beauxis-Lagrave. Quels souvenirs vous en reste-t-il ?

1. LA LIGNE CHAUVINEAU

AEC. : Que pouvez-vous nous dire du dispositif de défense de l’Armée Française ?

R.H. : Je me souviens qu’au dessus du calvaire (situé à l’intersection des routes de Crépy et de Bargny) il y avait un gros projecteur. Au sommet de la côte (à l’angle du mur de clôture de la propriété actuelle du Roi du Maroc) l’Armée Française avait construit une cabane qu’on appelait « Manon » ( ?) en flanquement de la portion de fossé antichar qui de l’autre coté de la route allait jusqu’à celle de Bargny. Je ne sais pas si les blockhaus étaient armés, à mon avis ; je ne pense pas.

AEC : Où étaient logés les soldats français ?

R.H. : Les Français étaient, les premiers, logés dans le château. Il y avait aussi des officiers chez des particuliers. Par exemple ; chez le percepteur, rue des Jardins ; il y en avait un. Un jour (peut-être un jeudi) j’étais avec des copains et on traînait dans le coin. L’un d’eux nous dit que si on avait faim, on n’avait qu’à se présenter avec une gamelle à la cantine et qu’on nous donnerait à manger. Alors on y est allé. C’était des gars qui avaient des enfants (les territoriaux). Ils étaient nombreux, il y avait pas moins de 200 bonshommes pour finir les tranchées (fossés antichars). Je ne les ai pas vu faire mais quand on allait au jardin (sur les Mortas ; pièce de terre, verger situé sur l’actuel stade), on les voyait avec ma mère et puis c’est tout, on ne traînait pas la journée. Le fossé avait, côté parc ,un plan vertical et coté plaine un plan incliné. Il y avait des poteaux pour retenir la terre. Il y avait beaucoup de main d’oeuvre pour construire les blockhaus. Je ne les ai pas vu construire, mais dans le verger que nous avions avec ma mère route de Macquelines, il y avait des bétonneuses. C’était assez simple, ils mettaient un sac de ciment et 3 sacs de gravillons, c’était pas comme aujourd’hui ! Les soldats avaient installé une petite ligne de chemin de fer (sans doute type Decauville) avec des wagonnets pour transporter les matériaux jusqu’au mur du parc où il y avait un blockhaus. Ce terrain était composé d’un carré de verger et d’un carré de terre. Des tétraèdres avaient également été installés dans la rue pour barrer l’accès.

2. L’EVACUATION

R.H. : Nous ; on était des gamins, j’avais 14 ans et je me souviens que ma mère préparait des habits pour partir, quand des gradés, des officiers arrivèrent à la maison et demandèrent à ma mère si nous partions. Elle répondit que oui, alors ils allaient installer un canon dans notre maison à la fenêtre. Ils installèrent dehors des sacs à terre. Puis on est parti. Certainement que ça n’a pas été installé .En tout cas les « Boches » approchaient.

AEC. : Où êtes-vous partis ?

R.H. : C’est un cultivateur qui nous a emmené et on est allé jusqu’à Melun. Ensuite on a pris le train et on est allé en Bretagne, au bord de la mer à Penestin. Il y avait Simon (Novakowski) qui était là aussi. Et d’autres de Betz. Après, l’Armistice a été signé et de là on est allé à Laval ?et à Malestroit. Après les « Boches » sont arrivés, on est rentrés. Mon père travaillait à Paris et il est parti en vélo jusque dans le Midi. Quand on est rentrés, la moisson était finie. On a eu des Réfugiés qui venaient du Havre et on en a même eu qui sont restés définitivement à Betz, ils y ont trouvé du travail.

3. BETZ A L’HEURE ALLEMANDE

AEC. : Que savez-vous du bombardement de la gare de Betz en 1940 ?

R.H. : Les Allemands ont bombardé et un homme a été tué sous le pont du chemin de fer ainsi qu’un cheval

AEC. : Racontez-nous les Allemands à Betz.

R.H. : Il y avait la Kommandantur chez M.Petit le notaire au début, puis ils se sont installés au Château chez Mme Vincent. Ils y sont restés jusqu’à la fin. Pour moi c’étaient des jeunes qui faisaient leur classe ici pour aller en suite en Russie ou ailleurs. Moi j’avais 14 ans et je songeai à travailler. Mme Vincent avait des jardiniers et elle m’a demandé si je voulais travailler avec un chef jardinier, alors j’ai travaillé à la résidence. Puis, il y eut d’autres jardiniers. A la mort de Mme Vincent, je suis entré chez M.Garnier jusqu’à temps qu’il arrête, puis je suis retourné travailler au Château à l’entretien du parc. Je le connais comme ma poche. Le couvre-feu était à 21h et c’était comme çà. Il y avait des patrouilles. Le pire était celui qui passait dans la rue en scooter( ?). S’il vous topait dans la rue, il n’y avait pas de pardon, vous partiez à la Kommandantur tout de suite ! Tout le monde faisait attention.

A la ferme du Bois-Milon, il y avait des « Mongols », il y en avait aussi dans le parc du Moulin, la propriété rue Beauxis-Lagrave qui campaient. (Il s’agit vraisemblablement de soldats qu’on appelait les Kalmouks (soldats réquisitionnés par les Allemands originaires d’Asie Centrale.)

AEC. : Avez-vous eu des problèmes avec les Allemands ?

R.H. : Un jour avec un copain qui travaillait comme moi au château, on est allé traîner dedans et on a pris des affaires de soldats et des bricoles .Une voiture d’Allemands qui montait vers Crépy nous a fait jeter toutes les affaires !! On était des gamins, mais je m’en rappelle encore. On a eu peur car on ne savait pas ce qui aurait pu nous arriver. Mon père, qui était serrurier, a été appelé par un officier pour qu’il ressoude sa croix de guerre. Le jour dit, il ne l’a pas fait ; le lendemain non plus. L’officier lui dit que si le surlendemain elle n’était pas faite c’était pour lui la Kommandantur. Alors il l’a faite.

AEC. : Est-ce qu’on pouvait circuler librement ?

R.H. : Oui, admettons que vous vouliez aller à Crépy à pieds ; les « Boches » ne vous arrêtaient pas. Ou alors s’ils avaient des doutes.

4. LA LIBERATION DE BETZ ET LES AMERICAINS

AEC. : Parlez-nous des Américains.

R.H. : Je me rappelle les avoir vus arriver. C’était un lundi matin ! Ils sont arrivés par Acy, il était environ 10h du matin. Il y avait 2 petits tanks allemands dans la rue et un camion au château qui partaient et peu après les Américains arrivaient. Les chars (allemands ? Américains ? ) en manoeuvrant après l’église dans la rue Beauxis-Lagrave avaient leur canon qui touchaient les murs des maisons. A coté il y avait la maison de Gaston Pénot le peintre. Les Américains ont succédé aux Allemands à la propriété et sont restés jusqu’en 1945 (?)

Je me souviens que les Américains avaient fait une démonstration avec du matériel. Ils avaient eux aussi installé un projecteur sur la route de Crépy en face l’ancien château d’eau (fourche route de Macquelines ?).La nuit ; lorsqu’un avion passait, un soldat déclenchait le projecteur qui avait une forte intensité et qui illuminait tout. On voyait alors très bien l’avion. Il n’a pas cherché longtemps, il était tout de suite éclairé. Il y avait un camion avec une génératrice et ce phare énorme. Pour moi c’était une démonstration des Américains.

A la gare, c’était certainement leur dépôt de ravitaillement, ils avaient du réquisitionner la halle de la gare, du moins je pense que ça devait être comme ça. Je me souviens aussi que sur le bord de la route de Crépy, il y avait des stocks d’obus disposés là. J’en avais récupéré un ! Il y en avait aussi sur la route de Bargny et de la poudre même. On en a fait sauter un, les flammes ont failli toucher les lignes à haute tension ! Plus loin, il y avait une caisse avec des amorces dedans dans des petites boîtes de conserve. Toutes les munitions (qu’ils ne voulaient pas ramener en Amérique ?) ils en avaient fait un dépôt dans un blockhaus. Des fois le dimanche on y allait traîner. Puis, ils ont fait sauter le blockhaus.(Ce blockhaus se trouve à l’entrée du bois en allant de Betz à Lévignen. Un chemin forestier y accède sur le coté gauche en face la petite route menant à Bargny sur la droite).C’étaient des prisonniers allemands qui devaient faire ça. Du temps des Américains, il y avait à la propriété un jardinier « boche » avec lequel j’ai travaillé, il faisait des légumes, certainement pour le camp de Gondreville. M.Clément de la Ferme du Bois Milon donnait de la terre pour la propriété. Dans les « boches », il y avait aussi des mécaniciens. Il y avait 2 gros camions de prisonniers qui venaient à Betz. Il y avait toujours quelque chose à faire, des camions à réparer. Le plus drôle c’est que certains prisonniers montaient la garde au château avec une matraque !

En effet, les Américains avaient un camp à Gondreville .Un grand camp. Je ne sais pas où précisemment. Je ne l’ai pas vu.

AEC. : Y a-t-il eu des Résistants à Betz ?

R.H. : Non, par contre à Lévignen oui.

AEC. : Le ravitaillement est-il difficile ?

R.H. : Vous savez, nous, on avait notre jardin. Puis, on allait dans des fermes acheter du blé qu’on broyait dans le moulin à café. A la campagne, on arrivait mieux à se débrouiller qu’en ville.

AEC. : Finalement en restant à Betz, vous avez vu successivement les Français d’abord, puis les Allemands et enfin les Américains !

Propos recueillis en 2013

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3 avril 2016 7 03 /04 /avril /2016 16:48

D'aucuns diront enfin!!! ils se décident. Voilà plusieurs années qu'on y réfléchissait et puis...non. Ce n'est pas faute d'avoir été encouragés par M.Zerline, Mme Le Berre et bien d'autres... Cette année , on se lance. Encadrés par leurs professeurs; Mmes Kouki, Boucault et Abruscato, LOUNA , KEVIN, CLOTILDE,EVA, OCEANE, VINCENT et JOYCE ont réalisé une oeuvre collective sur le thème de cette année:

"RESISTER PAR L'ART ET LA LITTERATURE"

D'autre part; 6 élèves ont passer l'épreuve individuelle de Vendredi 25 Mars:

EVA, THOMAS, CLOTILDE, OCEANE, MAEVA et VEDA

Oeuvre collective et copies individuelles sont parties à Beauvais. Nous souhaitons bonne chance à tous sans oublier nos amis du club d'Histoire de Nanteuil. Et que les meilleurs gagnent!!!

Eva toujours studieuse.

Eva toujours studieuse.

Thomas et Maéva en plein travail. Thomas serait-il devenu sérieux?

Thomas et Maéva en plein travail. Thomas serait-il devenu sérieux?

Le sujet cette année 2016

Le sujet cette année 2016

Nous ne résistons pas au plaisir de présenter ce poème...

Nous ne résistons pas au plaisir de présenter ce poème...

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29 mars 2016 2 29 /03 /mars /2016 07:16

Des jeunes du collège nous ont rapporté des objets de la Première Guerre Mondiale, comme des balles, une fourchette, un manche de baionnette etc..
Cela montre que l'on peut encore trouver des objets dans le sol (forêt, champs etc..) même un siècle après. Mais, il ne faut pas oublier que cela peut-être dangereux, on peut malheureusement tomber sur des obus qui n'ont pas encore explosé. Dans se cas, il vaut mieux ne pas y toucher, signaler leur emplacement avec les moyens du bord et prévenir obligatoirement la gendarmerie. Nous vous rappelons que la détection est interdite dans les terrains privés et dans toute la Picardie.

Axel, Alex et Dylan: élèves de l'AEC

Fourchette, manche de baïonnette

Fourchette, manche de baïonnette

Objets trouvés; attention danger!!
Boucle de ceinturon

Boucle de ceinturon

Affiche présentée au fort du Montbarey à Brest

Affiche présentée au fort du Montbarey à Brest

Photos AEC

Photos AEC

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18 mars 2016 5 18 /03 /mars /2016 16:08

Le 10 Mars 2016, les collégiens de Nanteuil nous ont proposé de venir avec eux a Paris car ils devaient aller a la mairie du 3eme pour lire des poèmes sur la Résistance, bien sur nous avons accepté.

Nous avons visité la place de la république, Mr Abran nous a présenté ses faces. Cette statue montre la devise Liberté, Égalité et Fraternité. C'est un lieu de commémoration avec le blason de Paris avec une autre devise écrite en Latin « FLUCTUAT NEC MERGITUR » en français « IL EST BATTU PAR LES FLOTS MAIS NE SOMBRE PAS ». C'est une sculpture de bronze sur un socle en pierre.

Ensuite nous sommes allés manger devant la Cathédrale Notre Dame.

Puis nous avons continué notre visite par le mémorial de la Déportation (Pour toutes religions et nationalités confondues). Un lieu assez renfermé avec des escaliers abrupts. A l’intérieur, 15 triangles remplis de terre venant des camps avec leur noms gravés dessus. Puis quelques phrases de Robert Desnos.

Nous avons poursuivi par le Mémorial de la Shoah, mais sur le chemin nous avons rencontré une réfugiée de confession Juive, prénommés Edith. Accompagnée de Mme Lassort dont la famille a aidé et hébergé la sienne, ce qui lui vaut d’être reconnue parmi les Justes de la Nation. Depuis la guerre, les deux familles ont gardé des liens d’amitié. Elles nous ont raconté leur vécu et quelques anecdotes.

Puis nous avons repris notre chemin. Le Mémorial a été pour nous la découverte d'une nouvelle facette de la guerre. Nous avons vu le mur des noms, avec 176000 noms de déportés Juifs de France. Puis nous avons découvert 3000 photos d'enfants, sur 11000 enfants déportés. Cela a été pour nous très émouvant. Puis un guide nous a détaillé un peu la vie des déportés. Qui est un peu déprimant pour nous, mais cela reste très intéressant.

Axel; élève de l'AEC

Nanteuil-Betz à Paris pour le Concours de la Résistance.

Nanteuil-Betz à Paris pour le Concours de la Résistance.

L'AEC à Paris sur la trace des Déportés.
L'AEC à Paris sur la trace des Déportés.
La flamme du souvenir.

La flamme du souvenir.

L'AEC à Paris sur la trace des Déportés.
Spécial dédicace aux collégiens de Nanteuil. Un grand merci pour l'invitation.
Spécial dédicace aux collégiens de Nanteuil. Un grand merci pour l'invitation.

Spécial dédicace aux collégiens de Nanteuil. Un grand merci pour l'invitation.

L'AEC à Paris sur la trace des Déportés.
Le Mur des Justes

Le Mur des Justes

Photo de groupe avec Edith et Lydie

Photo de groupe avec Edith et Lydie

Voici la mention de la famille qui a abrité celle d'Edith pendant la guerre.

Voici la mention de la famille qui a abrité celle d'Edith pendant la guerre.

L'AEC à Paris sur la trace des Déportés.
L'AEC à Paris sur la trace des Déportés.
L'AEC à Paris sur la trace des Déportés.
L'AEC à Paris sur la trace des Déportés.
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23 février 2016 2 23 /02 /février /2016 08:12
Mon ancêtre dans le Débarquement de Provence par Axel

Je vous présente mon arrière grand père André Joyeux, que je n'ai pas connu car décédé en 1987.

Il était né le 2 février 1923 à ST Pierre d'Allevard (Isère). D'après les documents retrouvés dans ma famille, j'ai appris que pendant la deuxième guerre mondiale il était conducteur brigadier dans le 1er escadron du 3eme régiment de Chasseurs d'Afrique et a participé au débarquement allié en Provence en août 1944, Ses documents précisent son parcours a partir de 1941, que voici:

1941:

24 Mars: -Embarque à Marseille direction Alger

17 Septembre: Affecté au 3è R.C.A.

23 Septembre: Incorporé comme Cavalier de 2è classe.

1942:

8 Novembre -15 Février 43: Frontière algéro-tunisienne. Combats

1943:

30 Octobre -8 Août: Campagne de TUNISIE

Le 3èRCA appartient à la BLM. Opération à Gadès, Gafsa, Fériana, Kasserine, Sidi Bouzid, Ousselta:

1944

Campagne de TUNISIE jusqu'au 8 Août

8 Août: retour en Algérie: Embarquement à Oran

9-17 Août: voyage en mer

17 Août: DEBARQUEMENT DE PROVENCE. Arrive à St-Tropez

18 Août-18 Avril 1944: LIBERATION du sud et de l'est de la France: Vallée du Rhône, Dijon, Alsace. Liaison à Mattainville avec la 2èDB venant de Normandie

1945:

Libération de l'est et Alsace

19 Avril- 8 Mai: ALLEMAGNE. Combats à BRANDMATT frontière franco-allemande près de Strasbourg (Sasbachwalden)(citation)

8 Mai- 6 Octobre: OCCUPATION de l'Allemagne

27 Septembre: reçoit la médaille coloniale.

7 Octobre: Retour en France

7 octobre- 8 Novembre: Garnison en caserne.

10 Octobre: arrivée à Paris; gare de Lyon

8 Novembre:Démobilisé, retour à la vie civile

Axel; élève de l'AEC "Archéo-Blockhaus". Février 2016

Un grand bravo à Axel qui a rendu un bel hommage à son ancêtre et réalisé un vrai travail d'historien pour retracer son parcours à l'aide de documents épars. Félicitations des professeurs d'Histoire de l'AEC.

Etat signalétique et des services d'André Joyeux

Etat signalétique et des services d'André Joyeux

Citation à l'ordre du régiment

Citation à l'ordre du régiment

Carte de combattant d'André Joyeux

Carte de combattant d'André Joyeux

"Tant qu'il en restera un": la devise du 3è régiment de Chasseurs d'Afrique

"Tant qu'il en restera un": la devise du 3è régiment de Chasseurs d'Afrique

Croix de guerre

Croix de guerre

Mon ancêtre dans le Débarquement de Provence par Axel
La médaille Rhin et Danube

La médaille Rhin et Danube

Mon ancêtre dans le Débarquement de Provence par Axel
Extraits du livret sur la 1ère DB

Extraits du livret sur la 1ère DB

Mon ancêtre dans le Débarquement de Provence par Axel
Mon ancêtre dans le Débarquement de Provence par Axel
Mon ancêtre dans le Débarquement de Provence par Axel
Photos: collection Axel C. AEC

Photos: collection Axel C. AEC

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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 18:02

Il y a cent ans jour pour jour ; le 21 Février 1916; commençait la plus grande bataille de l'Histoire: VERDUN: 300 jours de guerre. 700.000 pertes.

Entre commémorations et reportages divers qui vont marquer le Centenaire de la bataille, l'AEC a une pensée pour tous les combattants qui y ont laissé la vie, ou qui y ont été blessés à tous les sens du terme. Ils vous invitent à lire ou relire la lettre du soldat Gaston Biron à sa mère.

L'Equipe AEC

VERDUN 1916-2016

PAROLES DE POILUS, Lettres et carnets du front 1914-1918.

Samedi 25 mars 1916 (après Verdun)

Ma chère mère,

« [...] Par quel miracle suis-je sorti de cet enfer, je me demande encore bien des fois s'il est vrai que je suis encore vivant ; pense donc, nous sommes montés mille deux cents et nous sommes redescendus trois cents ; pourquoi suis-je de ces trois cents qui ont eu la chance de s'en tirer, je n'en sais rien, pourtant j'aurais dû être tué cent fois, et à chaque minute, pendant ces huit longs jours, j'ai cru ma dernière heure arrivée. Nous étions tous montés la-haut après avoir fait le sacrifice de notre vie, car nous ne pensions pas qu'il fût possible de se tirer d'une pareille fournaise. Oui, ma chère mère, nous avons beaucoup souffert et personne ne pourra jamais savoir par quelles transes et quelles souffrances horribles nous avons passé. A la souffrance morale de croire à chaque instant la mort nous surprendre viennent s'ajouter les souffrances physiques de longues nuits sans dormir : huit jours sans boire et presque sans manger, huit jours à vivre au milieu d'un charnier humain, couchant au milieu des cadavres, marchant sur nos camarades tombés la veille ; ah ! j'ai bien pensé à vous tous durant ces heures terribles, et ce fut ma plus grande souffrance que l'idée de ne jamais vous revoir.[...] »

Gaston Biron

Blessé le 8 Septembre 1916; Gaston mourut de ses blessures le 11 Septembre à l'Hôpital de Chartres.

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 23:01

Aujourd'hui, Joyce, élève de l'AEC apporte des tickets de pain retrouvés dans sa famille. On notera la date tardive de 1949 qui montre que le rationnement de la population s'est poursuivi longtemps encore après la guerre.Pour en savoir davantage; consultez les liens ci-dessous.

Un grand merci à Joyce et à vos tiroirs!!!

L'Equipe AEC

Tickets de pain 1949. Coll. J.Nicole

Tickets de pain 1949. Coll. J.Nicole

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Présentation

  • : Le blog de l'AEC"Archéo-Blockhaus" du collège de Betz
  • : Ce blog a pour but de présenter les travaux effectués par un groupe d'élèves volontaires de 3e participant à une Action Educative et Culturelle (AEC) autour de la ligne Chauvineau et plus largement dans le Valois
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