Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 novembre 2019 7 17 /11 /novembre /2019 21:07

Une fois n'est pas coutume, il faisait un temps de 11 Novembre à Vaux-Parfond pour les commémorations de l'Armistice 2019. Cette année, l'AEC était conviée à une cérémonie exceptionnelle et unique. Sous l'égide de M.Guy Provost, maire de la commune de Marolles et de Marie-Christine et Jean-Michel Clamour, habitants de Bourneville et historiens, trois plaques étaient inaugurées, deux sur le mur d'une propriété rue de la Ferté, la troisième rebaptisant cette dernière rue du nom du pilote Jean-Toussaint ISTRIA.

Une dizaine d'élèves de l'AEC ont bravé la pluie et sacrifié la grasse matinée de cette journée fériée pour se rendre à Vaux-Parfond rejoints par 5 anciens élèves Matt, Maël, Justine, Marie et Rose. C'est toujours avec plaisir que nous les retrouvons. Une fidélité qui perdure au fil du temps.

La cérémonie a commencé par un discours d'accueil de Monsieur le Maire avec présentation des invités dont des militaires et la famille Istria venue spécialement de Corse tout comme M.et Mme Mattéi (Elu de la commune de Pila Canale d'où était originaire Jean-Toussaint Istria).Ensuite les plaques furent dévoilées, une gerbe déposée avant que Marie-Christine Clamour apporte à la connaissance du public les faits historiques de la journée du 2 Juin 1918 dans le secteur de Vaux-Parfond, du Bois de Borny, la Loge aux Boeufs jusqu'à Mosloy; un territoire surplombant la vallée de l'Ourcq et la Ferté-Milon que le front séparait alors. Cet éclaircissement historique permit aux participants d'appréhender le contexte des combats de cet été 1918. Un cimetière provisoire fut d'ailleurs installé à Vaux-Parfond dans lequel plus de cent soldats furent inhumés. (voir le discours ci-dessous). Ensuite Matt, ancien élève de l'AEC, qui l'an dernier avait choisi comme sujet d'oral de Brevet l'itinéraire de Jean-Toussaint Istria, lut la dernière lettre que celui-ci écrivit à ses parents. Un moment d'émotion pour l'assemblée et en particulier pour M. et Mme Istria. Après la sonnerie aux morts et la minute de silence, les écoliers de Marolles de la classe de Mme Vincent entonnèrent la Marseillaise, accompagnés par les collégiens de l'AEC et les anciens désormais lycéens dont Rose qui joua à la flûte traversière quelques notes de l'hymne national. Pour finir, et avant que le cortège ne se dirige vers le cimetière de Marolles pour honorer les Marollais "Morts pour la France" et les soldats inhumés au carré militaire, la plaque de rue en hommage à Jean-Toussaint ISTRIA fut inaugurée par son petit-neveu ému de l'honneur rendu à son aieul. Désormais, son nom fait partie de l'histoire de la commune. Une belle victoire contre l'oubli.

Les cérémonies s'achevèrent par un vin d'honneur offert par la municipalité à la salle des fêtes.

Un grand merci aux élèves de l'AEC présents, à la Municipalité de Marolles pour son accueil et son invitation. Une mention particulière à Marie-Christine et Jean-Michel Clamour dont l'engagement pour le devoir de mémoire est total.

L'Equipe AEC

Le 11 Novembre à Vaux-Parfond (hameau de Marolles)
Le 11 Novembre à Vaux-Parfond (hameau de Marolles)
Le 11 Novembre à Vaux-Parfond (hameau de Marolles)
Les deux plaques dévoilées à Vaux-Parfond
Les deux plaques dévoilées à Vaux-Parfond

Les deux plaques dévoilées à Vaux-Parfond

Le 11 Novembre à Vaux-Parfond (hameau de Marolles)

DISCOURS DE MARIE-CHRISTINE CLAMOUR

En ce printemps 1918,  la rumeur d’une attaque allemande s’amplifie et gagne nos campagnes. Dès la mi-mai, Marolles et tous les villages alentours se vident de leurs habitants partis sur les routes pour un deuxième exode. La ligne de front de l’ennemi approche dangereusement. Fère-en-Tardenois tombe le 29 mai, Soissons le 30 et Château-Thierry le 1er juin.  L’objectif de l’ennemi : Paris, et la revanche sur la 1ère bataille de la Marne de 1914. Au soir du 1er juin, l’armée allemande, lourdement équipée, passe la rivière de la Savières, et arrive sur Faverolles, Marizy-Sainte-Geneviève, Passy-en-Valois et Dammard.

Alerté, le 2e Corps de Cavalerie se porte dans la région. Certains régiments parcourent en quatre jours plus de 200 kilomètres marchant la nuit entière et une partie de la matinée. La lassitude est extrême, les cavaliers ne pouvant dormir que 2 ou 3 heures par jour. Mais il faut arriver à temps !

Le 1er  juin, le 8e régiment de Hussards, sans avoir laissé en route ni un homme ni un cheval, arrive aux portes de La Ferté-Milon. Le colonel Moineville installe son P.C. à Vaux-Parfond.

Les comptes-rendus des officiers en ligne montrent que pendant la nuit l'ennemi a continué à s’infiltrer. Il a organisé un front qui ne laisse aucune place désormais à une contre-infiltration et ne peut être brisé que par un effort violent, une attaque montée.

Le 2 juin, la pression des troupes allemandes augmentant, le 2e Corps de Cavalerie reçoit l’ordre d’attaquer en vue de contenir l’ennemi jusqu’à l’arrivée des renforts de l’infanterie et de l’artillerie française. L’ordre est accompagné de ces quelques mots d’encouragement : « Le sort de la France dépend aujourd'hui du cœur et de la volonté de vaincre des troupes et de leurs chefs.  Les Officiers de Cavalerie sauront montrer l'entrain et l'élégance qui les font tant apprécier de leurs Hommes. »

À 14h30, l’attaque est déclenchée. Le 8e Régiment de Hussards s’élance à la suite de leurs officiers en sortant à découvert du bois de Borny. Il en est de même pour le 21e Régiment de Dragons. Avant que le capitaine ait pu reconnaitre le terrain et faire prendre une formation de combat appropriée, le commandant Le Conte, entraîne les cavaliers en criant : « Il est l’heure, baïonnette au canon ! En avant ! Pour la France ! » Alors, sans hésitation, avec un entrain magnifique et un mépris complet du danger, les compagnies s’élancent sur les traces de leur chef avec la seule préoccupation d’en découdre.

Mais des tirs nourris de mitrailleuses venant de la ferme de La Loge aux Bœufs déciment rapidement les cavaliers qui ne peuvent plus progresser. Parmi les premiers atteints se trouve le commandant Le Conte qui tombe mortellement blessé. Six officiers et 96 cavaliers sont tués, blessés ou disparus lors de cette attaque. Pendant ce temps, d’autres régiments de Dragons, progressent à travers le plateau du Sépulcre et franchissent la crête Est de MOSLOY, ils tombent alors sous le feu des mitrailleuses placées à contre-pente, et sont  arrêtés. Vers 20 heures, l'Artillerie allemande fait un nouveau tir sur le Buisson de BORNY. Sans doute leurs observateurs ont-ils vu arriver les régiments d’infanterie qui viennent en renfort. Rassemblés dans les bois au sud de VAUX-PARFOND, les 3e et 8e régiments de Hussards se réorganisent et ne comptent plus que 267 hommes exténués. Cette attaque fut particulièrement délicate en raison de l'état de fatigue extrême dans lequel se trouvaient les Troupes. Depuis quatre jours les hommes n'avaient pris aucun repas ; ils avaient été engagés après un raid à cheval de près de 200 kilomètres et ils étaient restés deux jours sans pouvoir être ravitaillés. L’audace des Hussards a intimidé les allemands qui se contentent de tirer toute la nuit pour empêcher les brancardiers français de ramener les morts et les blessés qui sont toujours sur le terrain.

Ce n’est que le lendemain, 3 juin, que l’ennemi, remis de sa surprise, se décide à se porter en avant. Mais dans l’intervalle une Division d’Infanterie s’est installée et avec elle de nombreux régiments d’infanterie, d’artillerie et du Génie. En ce qui nous concerne, ici à Vaux-Parfonds, c’est le 208e régiment d’infanterie qui restera jusqu’au 18 juillet, jour de l’offensive Mangin et qui réussira à tenir les positions acquises durant tout ce temps, au prix de lourdes pertes. Pendant cette période, le plateau de Vaux-Parfonds sera la cible de bombardements fréquents, et notamment de bombardements par obus à gaz.

         Mais revenons au 2 juin au soir. Dans les airs durant toute la journée, des avions français venant du terrain d’aviation du Plessis-Belleville volent en direction de Neuilly-Saint-Front, bombarder les lignes allemandes. A 20 heures, l’escadrille de la BR129 achève son dernier bombardement de la journée et rentre au terrain du Plessis-Belleville. Arrivés au-dessus de Marolles, elle est soudainement prise en chasse par plusieurs Fokkers allemands. Le dernier avion de la BR129, piloté par le sous-Lieutenant Jean-Toussaint Istria effectue un demi-tour et courageusement leur fait face.

À l’arrière, le mitrailleur Pierre Charvet fait feu sur l’ennemi. Le combat est dur. Les mitrailleuses crépitent mais brusquement s’arrêtent : les rouleaux sont vides. Tout en pilotant son appareil, J-T Istria attaque avec sa mitrailleuse avant. Le combat continue, acharné. Soudain, l’avion s’enflamme. Les corps des deux hommes tombent au sol, l’avion continue sa trajectoire et s’écrase sur la commune de Troësnes. Jean-Toussaint tombera dans la cour de cette propriété et Pierre dans le champ, juste en face. Son corps ne sera retrouvé que deux semaines plus tard et inhumé dans le cimetière provisoire qui commence à s’étendre, il avait 22 ans. Jean-Toussaint Istria sera enterré sur place par ses camarades de l’escadrille, dans la cour-même de cette propriété, il avait 27 ans.

Parmi les 102 soldats inhumés dans ce cimetière provisoire, il y en avait 60 du 208e Régiment d’Infanterie, 17 du 8e Régiment de Hussards, 11 du 21e Régiment de Dragons ainsi que trois brancardiers. Ce cimetière restera à cet emplacement jusqu’en 1922. Les corps qui n’ont pas été récupérés par leur famille, reposent de nos jours à la nécropole nationale de Villers-Cotterêts. La tombe du mitrailleur Pierre Charvet s’y trouve, au 5e rang à gauche, tombe n° 465.

La dépouille de Jean-Toussaint Istria a été récupérée par sa famille et repose dans son village natal, à Pila-Canale en Corse du Sud.

         Sa famille avait reçu la lettre d’adieu que Jean Toussaint avait écrit, au cas où il ne reviendrait pas de mission. Cette lettre va maintenant vous être lue par Matt…

Dernière petite anecdote de l’Histoire, mais non des moindres, 25 ans après ces faits, dans la nuit du 27 au 28 décembre 1943, il y a eu à cet endroit un parachutage d’armes pour les réseaux de la Résistance locale.

 

 

 

Carte du front réalisée par J.Michel Clamour

Carte du front réalisée par J.Michel Clamour

Matt lisant la dernière lettre de Jean-Toussaint ISTRIA

Matt lisant la dernière lettre de Jean-Toussaint ISTRIA

La dernière lettre de Jean-Toussaint Istria. Avec l'aimable autorisation de M.Istria

La dernière lettre de Jean-Toussaint Istria. Avec l'aimable autorisation de M.Istria

Rose accompagne la Marseillaise à la flûte traversière.
Rose accompagne la Marseillaise à la flûte traversière.

Rose accompagne la Marseillaise à la flûte traversière.

Inauguration de la plaque de rue et message de remerciement de M.Istria.
Inauguration de la plaque de rue et message de remerciement de M.Istria.

Inauguration de la plaque de rue et message de remerciement de M.Istria.

Article paru dans le journal Corse-Matin.

Article paru dans le journal Corse-Matin.

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2018 2 27 /11 /novembre /2018 22:37

Le Centenaire de l'Armistice au collège Marcel Pagnol de Betz se décline aussi en Anglais. A l'initiative de Mme RENVOISE enseignante d'Anglais des panneaux commémorant le sacrifice des soldats britanniques ont été affichés dans le couloir desservant les salles d'Anglais. Pendant quelques temps les célèbres "poppys" décorent l'étage. Une sensibilisation de plus au travail de mémoire auprès des élèves du collège.

Une très belle initiative à saluer.

L'Equipe AEC

Avec l'aimable autorisation de Mme Renvoisé
Avec l'aimable autorisation de Mme Renvoisé
Avec l'aimable autorisation de Mme Renvoisé

Avec l'aimable autorisation de Mme Renvoisé

Les profs d'Anglais rendent hommage aux soldats britanniques pour le 11 Novembre.
Les profs d'Anglais rendent hommage aux soldats britanniques pour le 11 Novembre.
Partager cet article
Repost0
27 novembre 2018 2 27 /11 /novembre /2018 22:02

Toujours dans le cadre des cérémonies du Centenaire de la Grande Guerre, c'est un autre soldat inhumé au carré militaire de Marolles qui est mis à l'honneur par le travail de mémoire réalisé par M.et Mme Clamour. Il s'agit du soldat Léon Jean PEYNAUD, originaire de Sardent dans la Creuse. Leur opiniâtreté dans les recherches ont permis à la commune de Sardent et à sa population de se réapproprier l'histoire de ce Poilu qui, désormais a son nom gravé sur le monument aux morts de son village natal. Une action mémorielle qui mérite d'être soulignée et qui en parachève d'autres, puisque ce soldat a de plus récupéré la croix qui avait disparu sur sa tombe ainsi que sa plaque d'identité. En outre ces descendants ont fait le déplacement pour ce rendre à Marolles où il est tombé en 1918 pour les cérémonies des 2 et 3 Juin 2018.

Un grand bravo à tous les acteurs de ce bel hommage cent ans après que nous rappelle l'article paru pour l'occasion dans le journal "La Montagne".

L'Equipe AEC

Article de "La Montagne" du 6 Novembre 2018

Article de "La Montagne" du 6 Novembre 2018

Fiche Mémoire des Hommes de Léon PEYNAUD

Fiche Mémoire des Hommes de Léon PEYNAUD

Panneau réalisé par M.et Mme Clamour pour l'expo des 2 et 3 Juin 2018 à Marolles

Panneau réalisé par M.et Mme Clamour pour l'expo des 2 et 3 Juin 2018 à Marolles

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2018 2 27 /11 /novembre /2018 21:27

Vendredi 23 Novembre, l'AEC a reçu la visite de M.et Mme CLAMOUR de Marolles ainsi que celle de M.ISTRIA venus parler aux élèves de leur travail pour honorer la mémoire des soldats de 1914-1918. En effet, M.et Mme Clamour ont énormément oeuvré pour que les soldats marollais inscrits au monument aux morts de la commune et ceux enterrés au carré militaire du cimetière communal soient honorés dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre. C'est ainsi que leurs recherches les amenèrent à se rapprocher de M.Istria descendant de l'aviateur Jean-Toussaint Istria tombé au champ d'honneur sur les hauteurs du hameau de Vaux-Parfond au-dessus de Marolles. Quant à M. Istria, petit-neveu de l'aviateur a fait de longues recherches pour retrouver sa trace et a expliqué aux élèves combien cela peut s'avérer long et difficile. De leur coté M.et Mme Clamour ont fait des recherches sur chacun des soldats de Marolles ou inhumés dans le cimetière. Le fruit de ces recherches leur a permis de contacter certains descendants de soldats et de proposer lors des cérémonies des 2 et 3 juin 2018 une exposition qui ces jours-ci honore de sa présence le CDI du collège. Qu'ils soient remerciés pour ce prêt. Un échange intéressant sur ce qu'est la Mémoire des combattants pour ces élèves qui, pour la plupart ont commémoré le centenaire de l'Armistice. Certains ont pu s'exprimer sur le sujet et rappeler l'importance des cérémonies commémoratives.

Un grand merci à nos intervenants pour cette séance très intéressante.

L'Equipe AEC

Nos intervenants M et Mme Clamour et M.Istria
Nos intervenants M et Mme Clamour et M.Istria

Nos intervenants M et Mme Clamour et M.Istria

Matt lisant la dernière lettre de Jean Toussaint Istria à ses parents. Une belle lettre pleine d'émotion.
Matt lisant la dernière lettre de Jean Toussaint Istria à ses parents. Une belle lettre pleine d'émotion.

Matt lisant la dernière lettre de Jean Toussaint Istria à ses parents. Une belle lettre pleine d'émotion.

Photos AEC

Photos AEC

Panneaux réalisés par M. et Mme Clamour
Panneaux réalisés par M. et Mme Clamour
Panneaux réalisés par M. et Mme Clamour

Panneaux réalisés par M. et Mme Clamour

Avec l'autorisation des auteurs.
Avec l'autorisation des auteurs.

Avec l'autorisation des auteurs.

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2018 2 13 /11 /novembre /2018 18:39

                      Le 10 Novembre 2018 à BETZ, ANTILLY, BARGNY et CUVERGNON

Préparée de longue date cette commémoration du Centenaire de l'Armistice a eu lieu non pas le 11 mais le 10 Novembre d'un commun accord entre les Elus de Betz, Antilly, Bargny et Cuvergnon. Cette cérémonie s'est déroulée sur toute la matinée de 8h30 à 12h30. Deux cars ont pour l'occasion été affretés pour véhiculer les participants d'un site à l'autre. En effet, y participèrent les soldats de l'association Scène et Marne 1914, les porte-drapeaux, les Elus, une section des JSP de Crépy, les élèves de l'AEC et des écoliers de la classe de CM2 de Bargny avec leur professeur des écoles Mlle Rabussier.

Les élèves de l'AEC ont répondu présents à la cérémonie et 12 d'entre eux (sur 16) sont venus malgré une pluie battante, de celle qui s'invite habituellement lors des commémorations du 11 Novembre. La tradition a bel et bien été respectée. M.Abran et M.Broissard encadraient le groupe. A noter que 4 anciens élèves, des fidèles de l'AEC ont complété le groupe. Aujourd'hui lycéens, Stanislas, Rose, Marie et Gabriela sont venus en renfort pour lire les textes prévus.

Le rendez-vous avait lieu devant la salle polyvalente de Betz à 8h. La pluie était déjà présente. Puis, les deux cars ont transporté des participants à la Nécropole Nationale de Montrolles pour la première cérémonie. Celle-ci a été marquée par une bénédiction des tombes par le père Jacquart. Les élèves de l'AEC ont lu les lettres de Poilus du 11 Novembre déjà lues la veille au collège.

Cérémonie à Montrolles. On reconnaîtra entre les soldats M.Grandemange, Maire de Betz.
Cérémonie à Montrolles. On reconnaîtra entre les soldats M.Grandemange, Maire de Betz.
Cérémonie à Montrolles. On reconnaîtra entre les soldats M.Grandemange, Maire de Betz.

Cérémonie à Montrolles. On reconnaîtra entre les soldats M.Grandemange, Maire de Betz.

Photos de Loïc Morize. On reconnaîtra parmi les porte-drapeaux Clotilde, une ancienne de l'AEC qui reprend le rôle de son papy trop tôt disparu. Emouvante démarche.
Photos de Loïc Morize. On reconnaîtra parmi les porte-drapeaux Clotilde, une ancienne de l'AEC qui reprend le rôle de son papy trop tôt disparu. Emouvante démarche.
Photos de Loïc Morize. On reconnaîtra parmi les porte-drapeaux Clotilde, une ancienne de l'AEC qui reprend le rôle de son papy trop tôt disparu. Emouvante démarche.

Photos de Loïc Morize. On reconnaîtra parmi les porte-drapeaux Clotilde, une ancienne de l'AEC qui reprend le rôle de son papy trop tôt disparu. Emouvante démarche.

Après la Nécropole de Montrolles, le cortège repris les cars pour se diriger à Antilly. La première étape était au monument aux morts où M.Corbel, le Maire de la commune lut le discours du Président de la République et rendit hommage aux Poilus. L'AEC n'intervint pas.

Photos AEC
Photos AEC
Photos AEC

Photos AEC

Photos L.Morize
Photos L.Morize
Photos L.Morize

Photos L.Morize

Le cortège remonta ensuite en direction de la Maison de Retraite d'Antilly devant laquelle Tania lut un texte sur les ambulances d'Antilly en 1918. Seule contre tous!

A la maison de retraite d'Antilly
A la maison de retraite d'Antilly
A la maison de retraite d'Antilly

A la maison de retraite d'Antilly

LES AMBULANCES D’ANTILLY :

La Maison de Retraite actuelle est le lieu où plusieurs ambulances sont  installées au cours de l’été et de l’automne 1918 : l’ambulance 4/53 entre le 12 Juin et le 17 Septembre 1918, puis l’ambulance 11/22 dont les officiers cantonnaient à la ferme de la Grivette puis à Thury-en-Valois,  l’ambulance 15/9 installée à partir du 28 Août  (où elle accueille 400 lits pour les vénériens et 250 lits pour les contagieux), une ambulance ensuite à la sucrerie entre le 25 Septembre et le 14 Octobre 1918 et l’ambulance 6/11 entre le 11 Novembre et le 10 Décembre. Un laboratoire de l’Armée est présent dans Antilly en Septembre et Octobre 1918 dont les 163 officiers cantonnent chez les particuliers : Hamelin à la Clergie, Meys, Godet, Raimbour et Valtat et que 137 officiers subalternes cantonnent chez des particuliers tout au long du mois d’octobre (91 chez Mme Metz, 31 chez M. Vigneron et 15 chez M.Cartier) et les infirmiers à la râperie.

Nombreux sont les soldats décédés dans ces ambulances et qui reposent au carré militaire.

Texte écrit par l'AEC

LE CENTENAIRE DE L'ARMISTICE: Une co-commémoration autour de Betz le 10 Novembre 2018
LE CENTENAIRE DE L'ARMISTICE: Une co-commémoration autour de Betz le 10 Novembre 2018
En route vers le carré militaire d'Antilly dans le cimetière communal. Photo L.Morize
En route vers le carré militaire d'Antilly dans le cimetière communal. Photo L.Morize

En route vers le carré militaire d'Antilly dans le cimetière communal. Photo L.Morize

Hommage aux soldats enterrés au carré militaire
Hommage aux soldats enterrés au carré militaire
Hommage aux soldats enterrés au carré militaire

Hommage aux soldats enterrés au carré militaire

Dans le cimetière communal d'Antilly, se trouve un carré militaire dans lequel chaque tombe de soldat reçut un hommage sous la forme d'un oeuillet déposé et la fiche "Mémoire des Hommes" de chaque soldat plantée au pied de la croix par les élèves de l'AEC et de l'école de Bargny. Après le discours de M.Le Maire et la cérémonie, Mael et Inès ont lu le texte ci-dessous sur le carré militaire puis La Marseillaise fut entonnée par l'assemblée.

CARRE MILITAIRE  D’ANTILLY

Ce carré militaire est  composé de 35 tombes de soldats français de 1914-1918

Il s’agit de soldats ayant combattu lors de la Deuxième Bataille de la Marne à partir de juin 1918 et qui ont été blessés dans les combats dits de l’Offensive de l’Ourcq dans le secteur de La Ferté –Milon puis rapatriés dans notre commune. Ils sont décédés dans les différentes ambulances installées dans la commune.

Ces soldats étaient issus pour la plupart de régiments d’Infanterie. Parmi les plus touchés : le 208è R.I. : 9 soldats. On note la présence d’Artilleurs, de soldats du Génie.

Ils venaient de toute la France : Bretagne (Blévin), d’Auvergne, du Nord (Decreus), du Sud-Ouest (du Lot comme Bergougnioux, d’Ariège comme Chaubet, des Landes comme Dugert) mais aussi des Alpes (Effrancey),d’Ardèche, ou encore de Normandie (Lemonnier). La Nation toute entière s’est donnée rendez-vous dans cette ultime bataille.

 A noter qu’un de ces soldats enterrés ici même était natif du Valois. Il s’agit de Fernand MELAYE, né le 3 Avril 1899 à Crépy. Ce soldat, du 24è Régiment Infanterie de Compiègne a succombé à ces blessures et, ironie du sort fut emporté 5 jours après l’Armistice soit le 16 Novembre. Son nom figure donc sur le monument aux morts de Crépy.

 On note que certains d’entre eux sont décédés après l’Armistice en Novembre voire décembre 1918 (soldat Darragon).  Si la plupart sont morts de blessures de guerre, il est à noter que 6 sont morts d’une maladie contractée en service.

                                                                                      Texte écrit par l'AEC

Prochaine étape: Bargny

Prochaine étape: Bargny

A Bargny, Mme le Maire; Mme Vanier présida la cérémonie et à son tour fit lecture du discours du Président de la République. Puis, Matt évoqua le parcours d'Olivier LEBON maire de la commune "Mort pour la France". Puis la Marseillaise retentit à nouveau.

Mme Vanier se recueillant devant la stèle monument aux morts. Matt évoque Olivier LEBON
Mme Vanier se recueillant devant la stèle monument aux morts. Matt évoque Olivier LEBON

Mme Vanier se recueillant devant la stèle monument aux morts. Matt évoque Olivier LEBON

LE CENTENAIRE DE L'ARMISTICE: Une co-commémoration autour de Betz le 10 Novembre 2018
LE CENTENAIRE DE L'ARMISTICE: Une co-commémoration autour de Betz le 10 Novembre 2018
LE CENTENAIRE DE L'ARMISTICE: Une co-commémoration autour de Betz le 10 Novembre 2018
En route pour Cuvergnon...

En route pour Cuvergnon...

La pluie n'ayant pas pas cessé, le cortège fit une petite halte dans la salle des fêtes. Une fourgonnette-buvette mise à disposition par l'association Fêtes en Folie offrit aux participants des boissons chaudes réconfortantes. Puis, la cérémonie commença avec le discours de M.Leyris le maire de Cuvergnon, puis l'intervention de Stanislas et Théodore ses 2 fils sur le thème du cantonnement. En effet, tout au long du conflit, les communes de Cuvergnon, Bargny et Antilly furent des lieux de cantonnement de soldats, ce que relatent les différentes archives conservées en mairie.

LE CENTENAIRE DE L'ARMISTICE: Une co-commémoration autour de Betz le 10 Novembre 2018
LE CENTENAIRE DE L'ARMISTICE: Une co-commémoration autour de Betz le 10 Novembre 2018

            LES CANTONNEMENTS DE SOLDATS DANS LES COMMUNES DE  CUVERGNON-ANTILLY-BARGNY EN 1918

Les archives communales récemment mises à jour dans le grenier de la mairie de Cuvergnon ont fait apparaître un fonds intéressant concernant la Première Guerre Mondiale pour la commune de Cuvergnon, mais aussi pour les communes voisines de Bargny et d’Antilly.

  Ces documents font apparaître une forte présence militaire dans notre région située en 1918 dans la zone dite des armées. A ce titre, nos villages furent choisis comme lieu de cantonnement pour la troupe et les officiers. Ainsi, d’Août à Décembre 1918 (avec un pic en Septembre et Octobre) ces communes ont vu passer des milliers d’entre eux avec équipages et matériels au gré des opérations militaires de la Deuxième Bataille de la Marne. En effet, le front n’était alors qu’à quelques kilomètres de l’autre côté de la Forêt de Retz à Longpont, Troesnes, La Ferté-Milon…

  Comme prévu préalablement par les autorités militaires et en accord avec les autorités communales, nombreuses ont été les maisons et les fermes réquisitionnées. Les premières (et de préférence les plus cossues et confortables) étant dévolues aux officiers et sous-officiers, tandis que les secondes affectées au cantonnement de la troupe. Les possibilités de cantonnement, les quantités potentielles d’approvisionnement en fourrages pour les chevaux étaient donc connues au préalable.

  Village et hameaux furent donc réquisitionnés et l’on connaît avec une assez grande précision le nom des propriétaires qui ont dû recevoir les soldats au village, mais aussi à Grandchamp, La Tournelle, Villers-les-Potées Parmi les plus sollicitées les familles Ancellin, Mochot, Dumont, Pinçon, Renard, Quintin et bien d’autres encore. Même le maire M.Moulin et l’institutrice accueillent des officiers à leur domicile. Même constat à Antilly où en plus des grandes fermes comme la Clergie, celle de Plessis-le Bourg et les habitations particulières, même la râperie fut un lieu de cantonnement de même que le café de l’Espérance.

  Concernant les unités de passage, plusieurs enseignements nous sont donnés par les archives. Il y a une présence ininterrompue de soldats entre Août et Novembre 1918, mais la durée de cantonnement varie selon les troupes. Certaines ne restent qu’une nuit, d’autres peuvent rester une semaine voire un mois complet. D’autre part, on constate une grande variété dans la nature des unités présentes. Tous les corps d’armées sont représentés : des régiments du Génie, un centre d’instruction divisionnaire, des régiments d’infanterie, une compagnie de réserve de Fusiliers Marins, des ambulances, un bataillon de Tirailleurs Sénégalais, une section sanitaire américaine, des régiments d’artilleurs, un bataillon de Zouaves, des escadrons du Train, des groupes de brancardiers divisionnaires, une section de réparation du 82ème Régiment d’Artillerie Lourde Tracteurs…

Premier exemple :

Du 6 au 23 Octobre 1918 : cantonnement à Villers-les-Potées du 165ème Régiment d’Infanterie composé de 37 Officiers et sous-officiers, 1375 hommes de troupe et 85 chevaux répartis comme suit :

-110 officiers chez Jules Pinçon, chez M.Lefebvre à la ferme du château et chez Jeanin.

175 hommes chez Julien Pinçon, 239 à la ferme Ancellin, 102 chez Jules Pinçon en plus des officiers, 103 chez Aimé Leroy, 108 chez Dupré, 109 chez Boutrelle, 40 chez Manteau, 67 chez Vandenbrouck et 387 chez Pinçon.

2ème exemple : à Antilly

Les 28 et 29 Septembre 1918, cantonnement du 43ème Bataillon de Tirailleurs Sénégalais du Lieutenant-Colonel Paulet composé de 63 Officiers et 3065 hommes de troupe répartis chez les habitants (Mme Delorme, Valtat, Conseil, M.Vigneron, Tetefort, Dagbert…) et dans les fermes (Chez M.Hamelin à la Clergie, Mme Michelon à la ferme du Moulin)

 

  Il est à noter que ces documents d’archives ont été établis entre les corps d’armées et la commune en vue d’un dédommagement des propriétaires dont les résidences etles dépendances ont servi de cantonnement et ce, selon un barême précis (x franc par nuitée en fonction de la présence d’officiers, sous-officiers, soldats et chevaux). Si ces documents sont particulièrement nombreux pour 1918 vue la proximité du front, il en existe quelques-uns antérieurs datant de 1916 et 1917 révélant que nos villages ont été tout au long de la guerre des lieux de passage pour les troupes montant au front ou comme centres sanitaires pour soigner les blessés.

   La commune se trouvant dans la zone de cantonnement des régiments, nombreuses sont les archives qui évoquent aussi la vie de la troupe (manœuvres, travaux de défense, hébergement, ravitaillement, prostitution…) Ces archives nous racontent aussi la vie des habitants de la commune confrontés aux réquisitions, aux difficultés de ravitaillement, à la présence de réfugiés et à l’angoisse de la mort tant redoutée d’un enfant du pays. Bargny et Antilly sont alors intimement mêlées au destin de Cuvergnon.

Texte AEC

LE CENTENAIRE DE L'ARMISTICE: Une co-commémoration autour de Betz le 10 Novembre 2018
LE CENTENAIRE DE L'ARMISTICE: Une co-commémoration autour de Betz le 10 Novembre 2018
LE CENTENAIRE DE L'ARMISTICE: Une co-commémoration autour de Betz le 10 Novembre 2018
Et pour finir, retour à Betz.
Et pour finir, retour à Betz.
Et pour finir, retour à Betz.

Et pour finir, retour à Betz.

Pour boucler la boucle, le cortège achève son périple mémoriel à Betz. De la salle polyvalente (où les cars déposent les participants) au monument aux morts, c'est un défilé qui s'étire dans la rue de la Libération. Au monument, c'est M.Grandemange, maire de Betz qui officie en présence de M.l'Ambassadeur du Maroc. Après l'allocution de l'édile et la cérémonie protocolaire, parole est à nouveau donnée à l'AEC pour un discours sur l'engagement des troupes marocaines lu par Aurélien, Thomas, Samuel, Célia et Gabriela. Ce texte vient compléter l'inauguration de la plaque en l'honneur des soldats marocains en 2014.

HOMMAGE AUX SOLDATS MAROCAINS APRES 1914

  En 2014, nous étions ici même réunis pour inaugurer la plaque en hommage aux soldats marocains « Morts pour la France » ayant combattu dans notre région. Beaucoup d’entre eux avaient perdu la vie en septembre 1914 dans ce qui fut alors la Bataille de l’Ourcq. Les noms de Penchard, Chauconin, Barcy résonnent encore de leur sacrifice. Qu’en fut-il après ? Que sont devenus les soldats marocains ?

  Après les premiers affrontements de septembre 1914, les Marocains sont dans l'obligation de s'adapter, comme leurs autres frères d'armes, à un nouveau type de combat, la guerre de position ou guerre de tranchées sur un front immense allant de la Suisse à la mer du Nord. C'est à ce nouveau type de combat que ces soldats venus du soleil et des montagnes de l'Atlas se préparent.

  En 1915, le Régiment de tirailleurs marocains est de toutes les plus grandes offensives. En janvier dans la bataille de Soissons, en mars, il est engagé en Champagne entre Reims et Verdun où 1 200 hommes sont perdus après neuf jours de combat.

  Le régiment s'illustre encore lors de combats en Artois, en mai-juin 1915, qui voient alterner les échecs et les succès les plus brillants. Le 20 août, le Président de la République, Raymond Poincaré, accompagné par le Roi des Belges et par les généraux Joffre et Foch, vient féliciter les Marocains ; il leur remet un drapeau, emblème du régiment. En septembre-octobre 1915, les combats les ramènent en Champagne. ; le 6 octobre, 33 officiers et1 400 hommes y trouvent la mort ! Le régiment obtient alors sa première citation à l'ordre de l'armée.

  Grâce à la campagne de recrutement, qui permet la création au Maroc de bataillons neufs, la relève est assurée à partir du printemps 1916.

Le 24 avril 1916, il participe à la bataille de Verdun, A l'aube du 16 avril 1917, les Marocains, s'élancent hors des tranchées lors de la tristement célèbre offensive du Chemin des Dames. Le 16 au soir, ils sont à la pointe de l'armée de Mangin. Ce fait d'armes leur vaut une deuxième citation. Il y en aura 5 en tout.

En février 1918, un nouveau régiment de tirailleurs marocains est formé ; il s'agit du 2e régiment de marche des tirailleurs marocains. Le 28 juin, lors de l'attaque périlleuse des hauteurs qui surplombent le Ru de Retz, il fait 500 prisonniers et obtient sa troisième citation à l'ordre de l'armée. Là encore, entraînement, vigueur et discipline sont mis à l'honneur. Après un mois et demi de répit, le 1er RMTM, qui n'est plus composé que de deux bataillons, est à nouveau engagé sur l'Aisne. Dans la seule journée du 30 septembre, 600 hommes sur 1100 et 22 officiers sont tués ! En octobre, deux bataillons squelettiques combattent sur l'Oise.

Le 11 novembre, l'armistice les surprend à Chauny, à une trentaine de kilomètres au nord de Soissons, une région que les hommes connaissent bien pour y avoir tant combattu.

 

  De son côté, le 2e RMTM a également participé aux combats sur l'Aisne, à partir du 20 août, puis en Argonne, en octobre. Lui aussi paye un lourd tribut à la victoire : en deux mois, il a perdu 18 officiers, 876 hommes et compte 1 823 blessés !

Les deux régiments de marche laisseront ainsi un souvenir ineffaçable dans le cœur des chefs et camarades de l'armée française qui ont su apprécier le courage et le dévouement de ces combattants marocains, jusque dans l'enfer des tranchées. En 1919, ils sont de retour au Maroc pour y être, en partie, démobilisés.

LE CENTENAIRE DE L'ARMISTICE: Une co-commémoration autour de Betz le 10 Novembre 2018
LE CENTENAIRE DE L'ARMISTICE: Une co-commémoration autour de Betz le 10 Novembre 2018
LE CENTENAIRE DE L'ARMISTICE: Une co-commémoration autour de Betz le 10 Novembre 2018
LE CENTENAIRE DE L'ARMISTICE: Une co-commémoration autour de Betz le 10 Novembre 2018
LE CENTENAIRE DE L'ARMISTICE: Une co-commémoration autour de Betz le 10 Novembre 2018
LE CENTENAIRE DE L'ARMISTICE: Une co-commémoration autour de Betz le 10 Novembre 2018
Les organisateurs de la co-commémoration: les Elus.
Les organisateurs de la co-commémoration: les Elus.
Les organisateurs de la co-commémoration: les Elus.

Les organisateurs de la co-commémoration: les Elus.

Pour clore cette matinée de commémorations, les acteurs et le public étaient invités à la salle polyvalente de Betz pour un verre de l'Amitié. Occasion pour l'AEC de lire un dernier texte en public dans lequel M.Renou et M.Parageaud sont venus féliciter les élèves du collège. Une exposition sur le matériel de santé était présentée pour l'occasion, fruit de la collection de l'association Scène et Marne 1914-1918.

Une matinée riche en lectures qui se termine par celles de Rose et de Marie sur les services de santé de Betz en 1918. Une commémoration qui restera gravée dans l'histoire de l'AEC et celle du collège.

Un grand merci aux organisateurs, aux participants, au public, aux collégiens et écoliers et leurs parents qui ont bravé la pluie de ce triste week end de Novembre. Mais, l'hommage rendu à nos Poilus en valait bien la peine.

Un merci appuyé à Loïc Morize pour ses belles photos.

Un beau Centenaire pour nos élèves qui, espérons-le s'en souviendront longtemps.

L'Equipe AEC

L'exposition présentée par Vincent Guillot. Marie et Rose content Betz en 1918.
L'exposition présentée par Vincent Guillot. Marie et Rose content Betz en 1918.

L'exposition présentée par Vincent Guillot. Marie et Rose content Betz en 1918.

BETZ en 1918 d’après les récits de Madame Vincent, de Gaston Pénot

                                        Et d’après les archives du service de santé du Val de Grâce.

Au lendemain des succès enregistrés dans l’Oise et dans l’Aisne, le haut commandement allemand décide d’élaborer le dernier plan d’attaque qui permettra de remporter la victoire sur les Alliés. Les troupes allemandes sont, en effet, parvenues à repousser les Alliés au sud de la Marne, capturant les villes de Soissons, de la Fère-en-Tardenois et de Château-Thierry.

 Au 1er juin 1918 le front se trouve à 15 kms de Betz au plus près, à la Ferté-Milon. L’avance allemande a atteint le village de Troësnes.  Betz est alors évacué dès le 31 Mai. Depuis une dizaine de jours déjà, les signes avant-coureurs de la bataille ne manquent pas, et les habitants de Betz peuvent voir l’artillerie lourde déployée le long de la route de Crépy et des soldats cantonner dans la commune. Des convois chargés d’obus ravitaillent des pièces lourdes en batterie dans la plaine de Cuvergnon. Au bout d’une dizaine de jours, le front s’étant stabilisé, les habitants peuvent revenir dans leur commune. Malheureusement, durant ce laps de temps, le village a été pillé, par la troupe de passage.

C’est le 14 Juin que s’installe dans la propriété de Madame Vincent (actuelle propriété du roi du Maroc), l’Ambulance 5/11. Située au sous-sol de la « grande maison », elle comporte une dizaine de lits dans la salle de jeu des enfants de la famille, une salle d’opérations dans la salle voisine habituellement utilisée comme rangement des jeux, tandis que la buanderie est affectée à la toilette des blessés. Un calorifère assure le chauffage durant toute la période de fonctionnement de l’ambulance, soit tout l’été. Dans un second temps, pour faire face à l’afflux grandissant des blessés, 14 lits sont ajoutés dans la salle à manger, 16 dans la salle de billard, tandis que l’office sert à isoler les mourants. A la fin du mois, des baraques Adrian complètent les infrastructures médicales. Elles accueillent les blessés légers et sont installées dans le parc entre la maison et le tennis.

Autour du 15 juin, la ligne de chemin de fer et l’ambulance elle-même sont visées par les bombardements allemands. Chaque soir, entre 21h et 22h, Betz est survolé par des avions et ce, durant tout le mois de juin. Le village vit au rythme des bombes, des préparations d’artillerie dans un vacarme infernal.

Début Juillet, et en particulier à partir du 8, l’ambulance connaît une arrivée massive de blessés. Les médecins n’ont pas attendu et ont anticipé en transférant les blessés guéris ou en bonne voie de guérison sur Senlis.

La cour de la propriété est vite remplie de brancards, on examine les blessés à leur arrivée sous la remise à autos. Parmi les blessés, il y a des Allemands. Ceux qui ne sont pas transportables sont portés dans la maison, déshabillés, nettoyés, puis vont en salle d’opération où trois équipes de chirurgiens opèrent sans discontinuer chacun durant 8 heures. Beaucoup de blessés sont entre la vie et la mort et les plus touchés dont le pronostic vital est engagé, sont mis dans la salle dite des chasseurs, transformée en salle de réchauffement. Une cuisine roulante est mise en place dans une baraque, une salle de pansements dans le vestiaire. On s’adapte aux circonstances. L’ambulance est dotée, signe des temps, d’une salle de radiographie installée dans le fruitier de Madame Vincent.

Depuis le 14, il y a d’incessants passages de camions de munitions ont lieu dans Betz. Le 17, de pièces d’artillerie sont placées dans le petit bois sur la route de Bargny à 200 mètres de la propriété. Celles-ci tirent toute la nuit. Il faut dire qu’à quelques kilomètres plus à l’est se déroule l’offensive Mangin sur la ligne Corcy-Troënes-Longpont.

Dans la deuxième quinzaine de juillet, l’incessant afflux de blessés continue. Le 1er août, ce sont 980 blessés qui passent au triage. Il en est de même fin août, notamment le 20 où l’on assiste à une arrivée importante de soldats. Ceux-ci ont préalablement été triés à Villers-Cotterêts, le front ayant reculé à cette date. Ce sont désormais des soldats moins atteints et transportables qui sont reçus à Betz.

Vue l’afflux de blessés, Mme Vincent, qui met la main à la patte et ne compte ni son temps ni son énergie pour épauler l’équipe médicale, prend l’initiative de convoquer les jeunes filles du village pour aider à la pose de pansements, de bandes etc…

Par ailleurs, une autre ambulance arriva le 18 Juin. Il s’agit de l’ambulance 16/7 qui s’installa au Moulin de Betz pour soigner les éclopés, les petits malades et les gazés ypérités et bientôt remplacée par l’ambulance 2/70.

 

Pendant les 4 mois que le poste chirurgical fut à Betz, ce ne fut pas moins de 4000 blessés qui furent admis. 400 environ y sont décédés.

D’abord inhumés dans le champ situé juste au-dessus du cimetière civil route d’Antilly, ils furent dans les années 1920 exhumés pour être soit restitués à leur famille et réinhumés dans le caveau familial, soit transportés dans la nécropole militaire de Verberie créée alors et où reposent près de 200 d’entre eux.

Texte AEC

 

FIN

Spéciale dédicace à Mme Kouki qui a manqué à ses élèves en ce jour commémoratif. On l'aime et on pense à elle. Prompt rétablissement. Ses élèves de l'AEC et ses collègues.

Spéciale dédicace à Mme Kouki qui a manqué à ses élèves en ce jour commémoratif. On l'aime et on pense à elle. Prompt rétablissement. Ses élèves de l'AEC et ses collègues.

Cadeau de Mme Gibert de la ferme de Nogeon, ce bleuet photographié dans un champ de betteraves qui fut un champ de bataille. Un grand merci pour ce message d'espoir qui clôt le Centenaire.

Cadeau de Mme Gibert de la ferme de Nogeon, ce bleuet photographié dans un champ de betteraves qui fut un champ de bataille. Un grand merci pour ce message d'espoir qui clôt le Centenaire.

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 17:27
Le forum du collège prêt pour le 11 Novembre.
Le forum du collège prêt pour le 11 Novembre.

Le forum du collège prêt pour le 11 Novembre.

Vendredi 9 Novembre 2018, avaient lieu au collège les commémorations du Centenaire de l'Armistice. Pour cet événement local, national et international, le collège a vu en grand. En effet, fêter la fin de la guerre c'est célébrer la Paix et bien le message porteur de Paix qu'a voulu transmettre toute la communauté scolaire en imaginant d'écrire en lettres géantes "PAIX 1918-2018". Réunis dans la cour de récréation, adultes et enfants se sont disposés selon les consignes préalablement données et expliquées par Mme Laermans la CPE du collège, pour former les chiffres et les lettres nécessaires au message. Chaque élève muni d'une feuille de couleur a pu la disposer au-dessus de sa tête pour un meilleur rendu vu du 2ème étage du collège d'où des photos sont prises et des films tournés. Après quelques minutes d'ajustement pour installer plus de 500 personnes, le résultat apparu, conforme à ce qui avait été imaginé. Puis, une Marseillaise fut entonnée par l'ensemble des personnes présentes avant qu'un bouquet de ballon ne soit lâché. Les 22 ballons représentant chacun une commune d'origine des élèves, rendant hommage aux Poilus "Morts pour la France" de chacune d'entre elles.

Nous tenons à féliciter les élèves qui se sont acquittés de cette tâche avec sérieux et motivation, ce qui n'était pas gagné, vu le nombre de participants. Un grand merci au personnel encadrant.

Le message humain pour la Paix
Le message humain pour la Paix
Le message humain pour la Paix

Le message humain pour la Paix

Après le message écrit, certains élèves dont l'AEC "Archéo-Blockhaus", l'AEC Potager et l'ensemble des délégués de classe ont procédé à la plantation de l'arbre du Centenaire. Il s'agit d'un chêne qui a été planté dans un coin de la cour de récréation de manière symbolique, porteur lui aussi de messages de paix en toutes les langues confectionnés par les élèves fréquentant le CDI et sous les conseils de leur documentaliste Mme Fougeret. Cet arbre témoin du Centenaire transmettra les valeurs de paix aux jeunes générations de collégiens présentes et à venir. La première pelletée revînt à Mme Colin, conseillère départementale et maire d'Acy-en-Multien suivie de celles de MM.Renou et Parageaud, puis celles des élèves présents. Enfin, les élèves de l'AEC ont lu des lettres de Poilus du 11 Novembre 1918 ou des jours qui ont suivi. Des lettres empreintes d'optimisme pour l'avenir dans une paix retrouvée, malgré les horreurs de la guerre endurées mêlant parfois des sentiments contradictoires, mais toutes pétries d'émotions partagées avec l'auditoire.

Photos AEC
Photos AEC
Photos AEC

Photos AEC

Lectures de lettres de Poilus du 11 Novembre et des jours suivants
Lectures de lettres de Poilus du 11 Novembre et des jours suivants
Lectures de lettres de Poilus du 11 Novembre et des jours suivants

Lectures de lettres de Poilus du 11 Novembre et des jours suivants

La troisième et dernière étape de la commémoration fut l'inauguration de l'expo du Centenaire de l'Armistice installée au CDI. Ces mêmes élèves réunis autour de la direction du collège et de Mme Colin ont pu découvrir cette expo composée d'objets issus de collections privées et de panneaux et agrémentée de livres et magazines divers ainsi que de journaux. Mme Colin, M.Renou et deux élèves ont coupé le ruban pour inaugurer cette expo qui sera visible jusqu'au 22 Novembre par l'ensemble des élèves et des adultes.

Nous tenons à remercier Mme Laermans pour l'organisation de cette commémoration, pour son investissement qui a permis une cérémonie tout à fait réussie. Un grand merci à tous petits et grands.

L'Equipe AEC

Affiche de l'expo

Affiche de l'expo

L'expo du Centenaire au CDI à voir jusqu'au 22 Novembre.
L'expo du Centenaire au CDI à voir jusqu'au 22 Novembre.
L'expo du Centenaire au CDI à voir jusqu'au 22 Novembre.

L'expo du Centenaire au CDI à voir jusqu'au 22 Novembre.

La photo de groupe de l'AEC qui clôture la cérémonie.
La photo de groupe de l'AEC qui clôture la cérémonie.

La photo de groupe de l'AEC qui clôture la cérémonie.

Lundi 11 Novembre,

Chère Maman,Lundi 11 Novembre,
Chère Maman,
Ce matin, de bonne heure, les autos américaines et françaises qui défilent sur la route à cent mètres de notre installation arborent des drapeaux.
Et à 11 heures, nous apprenions à la fois la signature de l’armistice, la fuite du vieux bandit et la révolution en Bochie. Et toutes les cloches des villages voisins sonnent de joyeux carillons cependant que le canon a cessé de tonner et que le soleil (de la fête aussi) fête l’été de la Saint-Martin et la fin de la guerre.
Te dire notre joie à tous est impossible. Ma première pensée a été pour ceux que j’aime, pour toi, ma chère vieille maman, qui vas retrouver ton pays redevenu français. J’ai jeté un regard sur les Vosges qui se profilent devant nous ; les deux versants en sont français maintenant, et pour toujours !!!
 

Le 11 Novembre 1918
11 heures du matin
11ème compagnie
Ma chère bien-aimée pour la vie,
Tout est fini ; la paix est signée-on ne tue plus-le clairon sonne le cessez-le-feu. Je suis à Omont dans les Ardennes. Je pars à l’instant pour la frontière. Tant fait plus. Je suis maintenant hors de danger. Ne peux écrire plus longuement aujourd’hui.
Meilleure douce caresse à vous tous. A toi bon baiser et à bientôt.
                                           Marius

Chers parents,
A 9h du matin le 11, on vient nous avertir que tout est signé et que cela finit à 11h, deux heures qui parurent durer des jours entiers. Enfin, 11 heures arrivent, d’un seul coup tout s’arrête, c’est incroyable… Nous attendons deux heures, tout est bien fini, alors la triste corvée commence, d’aller chercher les camarades qui y sont restés. Le soir arrive, il nous faut rester là, mais on allume un grand feu et les rescapés se rassemblent, tout le monde est content mais triste : la mort plane encore dans l’air. Le 12, nous sommes relevés à 2 heures, c’est fini.
                                          Eugène
Paris, le 13 Novembre 1918
Mon cher Edmond,
Enfin, c’est fini. On ne se bat plus ! On ne peut pas le croire et pourtant c’est vrai ! C’est la victoire comme on ne l’espérait pas au mois de juin dernier et même au 15 Juillet. Qui aurait espérer une victoire aussi complète ? En si peu de temps, à peine 4 mois. C’est merveilleux ! 
Ici à Paris, on l’a su à 11 heures par le canon et les cloches ; aussitôt les rues étaient noires de monde. Toutes les fenêtres pavoîsées, jamais je n’ai vu autant de drapeaux et de toutes les couleurs alliées, le coup d’œil était magnifique.
Tout le monde a sa cocarde, les femmes des rubans tricolores dans les cheveux, tous les ateliers en bande, hommes et femmes bras dessus bras dessous, drapeaux en tête, parcouraient en chantant les boulevards et les grandes avenues.
Et les Américains juchés sur leurs camions n’ont pas cessé de parcourir la ville. Quelles ovations sur leur passage !
Tout cela est bien beau et combien de cœurs en joie, mais aussi combien d’autres pleurent les leurs qui ne voient pas ce beau jour…
Quelle journée inoubliable et qu’est-ce que ce sera lorsque les troupes défileront sous l’Arc de Triomphe !
Sois heureuse Maman, ton fils te sera rendu, tu seras récompensée de tes peines.

                                                                                                                         Anonyme

Lettres du 11 Novembre lues par les élèves de l'AEC extraites de "Paroles de Poilus" Librio, 1998.

 

10 Janvier 2019

L'AEC apprend que les ballons ont été retrouvés par un chasseur en forêt de Compiègne.

Source: Mme Meignan

Les étiquettes-hommage aux Poilus de nos communes retrouvées. Photo AEC

Les étiquettes-hommage aux Poilus de nos communes retrouvées. Photo AEC

Partager cet article
Repost0
16 août 2018 4 16 /08 /août /2018 17:13

Avec un peu de retard nous vous présentons l'article consacré par le journal CORSE-MATIN au pilote Jean-Toussaint ISTRIA originaire de l'Ile de Beauté et qui est mort dans le hameau de Vaux-Parfond sur les hauteurs de Marolles. Bien entendu, la municipalité n'a pas manqué de lui rendre hommage appuyé lors des festivités commémoratives des 2 et 3 Juin 2018.

L'Equipe AEC

Partager cet article
Repost0
4 juillet 2018 3 04 /07 /juillet /2018 18:09

Il y a cent ans jour pour jour (le 1er Juillet 1918) était tué sur les hauteurs de Bourneville (commune de Marolles) Lucien VOISINE, soldat maître pointeur au 338ème Régiment d'Artillerie Lourde. Le jour même, il était enterré dans le cimetière communal de Thury-en-Valois. Pour commémorer le centenaire de sa mort et lui rendre hommage, une cérémonie était organisée par la municipalité avec les descendants de Lucien Vosine venus spécialement d'Anjou pour l'occasion. Après une brêve cérémonie au monument aux morts, le cortège se dirigea vers le cimetière où M.le Maire de la commune Pierre Quelven fit un discours, suivi par celui, très émouvant, de M.Voisine sur la tombe même de son aïeul. Il fit allusion aux correspondances retrouvées dans la famille, écrite par un camarade de régiment de Lucien, un dénommé Jean COCHET destinées à sa famille et faisant état de sa mort. Un bel hommage en présence de personnalités locales et d'anciens élèves de l'AEC dont Grégory devenu vice-président de la section des Anciens Combattants de Mareuil, d'Eva qui a procédé au dépôt de gerbe au monument aux morts. Un bel hommage à ce soldat et, comme l'a rappelé son descendant, il s'agit bien à travers lui, d'un hommage à tous les soldats tombés durant la Grande Guerre.

Fiche "Mémoire des Hommes"  et portrait de Lucien VOISINE
Fiche "Mémoire des Hommes"  et portrait de Lucien VOISINE

Fiche "Mémoire des Hommes" et portrait de Lucien VOISINE

Eva et M.Quelven, maire de Thury déposent une gerbe au monument aux morts.
Eva et M.Quelven, maire de Thury déposent une gerbe au monument aux morts.

Eva et M.Quelven, maire de Thury déposent une gerbe au monument aux morts.

Centenaire de la Grande Guerre. THURY-EN-VALOIS rend hommage au soldat Lucien VOISINE mort le 1er Juillet 1918
Centenaire de la Grande Guerre. THURY-EN-VALOIS rend hommage au soldat Lucien VOISINE mort le 1er Juillet 1918
Centenaire de la Grande Guerre. THURY-EN-VALOIS rend hommage au soldat Lucien VOISINE mort le 1er Juillet 1918
Centenaire de la Grande Guerre. THURY-EN-VALOIS rend hommage au soldat Lucien VOISINE mort le 1er Juillet 1918
La cérémonie au cimetière.
La cérémonie au cimetière.
La cérémonie au cimetière.

La cérémonie au cimetière.

Discours de M.Voisine sur la tombe de Lucien.
Discours de M.Voisine sur la tombe de Lucien.

Discours de M.Voisine sur la tombe de Lucien.

Centenaire de la Grande Guerre. THURY-EN-VALOIS rend hommage au soldat Lucien VOISINE mort le 1er Juillet 1918

DEPARTEMENT DE L’OISE

ARRONDISSEMENT DE SENLIS

CANTON DE NANTEUIL LE HAUDOUIN

COMMUNE DE THURY EN VALOIS

 

 

Hommage à M. Lucien VOISINE

Mort pour la France le 1er juillet 1918

 

 

INVITATION

Dimanche 1er juillet 2018

 

 

Madame, Monsieur,

 

J’ai l’honneur de vous inviter à rendre hommage à M. Lucien VOISINE en ce jour du centième anniversaire de son décès.

 

Le soldat Lucien VOISINE - maitre pointeur a été tué au combat dans le bois de Bourneville le 1er juillet 1918 et sa sépulture se trouve dans notre cimetière communal.

 

Vous êtes invités à participer à cette cérémonie du souvenir en présence de sa famille, ainsi que de M. Charles MENU – Président cantonal des Anciens Combattants.

 

 

Programme :

  1. H 00 :    Hommage Souvenir au Monument aux Morts de Thury en Valois

11 H 15 :   Défilé vers le cimetière

11 H 30 :   Présentation aux drapeaux sur la sépulture du soldat Lucien VOISINE.

11 H 45 :   Pot de l’amitié offert par la commune de Thury en Valois à la mairie

 

 

Fait à Thury en Valois le 18 juin 2018     

 

Le Maire – Pierre QUELVEN                      

Oise-Hebdo du 4 Juillet 2018

Oise-Hebdo du 4 Juillet 2018

Partager cet article
Repost0
28 juin 2018 4 28 /06 /juin /2018 14:39

C'est avec émotion que nous avons appris que le ballon- hommage au soldat François Viboud lâché par Rose lors de la cérémonie du Centenaire à Marolles du 2 juin a été retrouvé dans la région de... Verdun! Tout un symbole. En effet, des personnes l'ayant retrouvé en ont informé la directrice de l'école de Marolles et lui ont fait parvenir de la documentation sur leur région.

Une belle histoire, une émouvante anecdote.

L'Equipe AEC

Des nouvelles de Marolles. On a retrouvé le ballon-hommage au soldat VIBOUD
Des nouvelles de Marolles. On a retrouvé le ballon-hommage au soldat VIBOUD
La fiche Mémoire des Hommes de François VIBOUD

La fiche Mémoire des Hommes de François VIBOUD

Partager cet article
Repost0
28 juin 2018 4 28 /06 /juin /2018 13:11

Mercredi 27 Juin 2018 avait lieu à l'Atelier CANOPE de Beauvais l'inauguration de l'exposition "L'Oise au coeur du dénouement" mettant en scène le Centenaire de notre département à travers le travail de nombreux établissements. 

En présence de M.le Préfet, de l'Inspection Académique, des autorités départementales, M.Bonnard, directeur de l'Atelier Canopé a rappelé le sacrifice consenti par le département de l'Oise durant la Grande Guerre et félicité les initiatives pédagogiques ayant abouti à cette exposition. Celle-ci composée de panneaux commentés par les enseignants référents présente le conflit sous différents angles de vue. Pour ce qui est de l'AEC, le choix s'est porté sur la thématique des ARCHIVES. Grâce au fonds d'archives 1914-1918 découvert à la mairie de Cuvergnon, les élèves ont pu découvrir la vie de la commune durant le conflit et ont pu être initié aux travail d'archives. Nous vous proposons de découvrir le panneau consacré à l'AEC ainsi que l'article complémentaire sur le Web magazine du site de la DSDEN: le Madmagz.

Encore bravo aux élèves qui vont être récompensés de l'attestation de VEILLEUR DE LA MEMOIRE par l'Inspection d'Académie

L'Equipe AEC

Le panneau d'exposition

Le panneau d'exposition

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de l'AEC"Archéo-Blockhaus" du collège de Betz
  • : Ce blog a pour but de présenter les travaux effectués par un groupe d'élèves volontaires de 3e participant à une Action Educative et Culturelle (AEC) autour de la ligne Chauvineau et plus largement dans le Valois
  • Contact

Texte libre

Recherche